Proligue
Massy rejoint Limoges en tête du classement
En s'imposant ce soir face à Strasbourg en match avancé de la septième journée (24-21), Massy rejoint Limoges en tête du classement.
Ce soir, à la lecture du classement, Massy est au coude à coude avec Limoges en tête du classement de Proligue. Certes, avec un match de plus au compteur, mais on ne va pas trop faire la fine bouche du côté des Essonniens. "Ne pas faire la fine bouche", c'était d'ailleurs le résumé de Jérémy Roussel, l'entraineur massicois, après la victoire de ses joueurs face à Strasbourg. Ballotés pendant une mi-temps, ils ont su prendre la deuxième période par le bon bout, n'encaissant que trois buts en quinze minutes pour s'envoler au tableau d'affichage. Et avec sept longueurs d'avance à un petit quart d'heure de la fin, grâce à un Nicolas Gauthier une nouvelle fois impressionnant dans sa cage (21 arrêts à 51% de réussite), ils n'ont plus été rejoints. "Je redoutais ce match après la coupure internationale. On n'a pas fourni notre meilleure prestation, on a un peu balancé la fin de match, mais je suis globalement satisfait qu'on l'ait emporté face à une équipe très cohérente" souriait Roussel, avant de minimiser la portée de la première place de son équipe : "Il reste encore 17 matchs. Il a fallu beaucoup de boulot pour en arriver là, bien sûr, c'est très agréable, mais il va falloir encore plus redoubler d'efforts pour s'y maintenir."
Côté Strasbourg, en revanche, c'était un peu la soupe à la grimace. A égalité à la pause (12-12) et même devant, briévement, à la 34ème, les Alsaciens ne pensaient pas prendre un tel éclat. Mais Romain Mathias, brillant en première période dans sa cage, n'a rien pu faire quand il a vu défiler Junior Réault et Edson Imare, seuls en contre-attaque. Et l'ESSAHB, puni par un 6-0, repart la queue entre les pattes de la région parisienne. "On paye la jeunesse et l'inexpérience de notre équipe. Ca laisse des regrets car on fait les mêmes erreurs qu'à Nancy. Avec le même résultat. On perd des ballons, on prend des contre-attaques et on explose en dix minutes. Si on ne corrige pas le tir, on ne gagnera pas un match à l'extérieur de la saison" pestait l'entraineur Denis Lathoud, qui réfutait l'excuse de l'usure physique de ses joueurs, pourtant moins fringuants après la pause. Ce soir, Strasbourg reste à la sixième place du classement.
Kevin Domas