Esp
Barcelone et Bera Bera champions
La fin des championnats a été officiellement annulée par la Fédération en Espagne. Bera Bera chez les femmes et Barcelone chez les hommes ont été sacrés champions.
Il était devenu clair que les championnats espagnols ne redémarreraient pas cette saison, suite à la suspension des activités sportives face à la propagation du Covid-19, et ce même si les dirigeants du handball espagnol ont longtemps espéré que la saison aille à son terme. La Fédération royale espagnole de handball (RFEBM) a définitivement statué hier soir sur la fin des championnats professionnels, et comme en France, en Allemagne (hommes), en Pologne ou encore en Slovénie, le titre a été accordé aux leaders des championnats. Chez les femmes, c'est donc le Super Amara Bera Bera qui a été sacré pour la sixième fois en huit ans, et qui retrouve ainsi un titre qui lui avait échappé la saison dernière. Le champion en titre Rocasa Gran Canaria a terminé au milieu du tableau. A six journées de la fin, Bera Bera avait quatre points d'avance sur son dauphin, Elche, et était invaincu en Liga Guerreras (14 victoires, 2 nuls). Même disposition chez les hommes où le FC Barcelone, avec 19 victoires en 19 matchs, était largement leader de la Liga Asobal et est logiquement sacré champion 2020. Les partenaires de Dika Mem, Ludovic Fabregas, Timothey N'Guessan et Cédric Sorhaindo décrochent ainsi le dixième titre de rang du Barça. Ademar Leon et Irun, sur le podium, joueront l'European Handball League, en compagnie de Benidorm, qui a décroché son billet en allant en finale de la Coupe du Roi.
Comme en France ou en Allemagne, il n'y aura pas de descente en Espagne. Les clubs aux places de relégables avaient menacé de porter l'affaire devant les tribunaux en cas de descente décidée par les instances. La Liga Asobal passera donc la saison prochaine à 18 clubs, avec la montée des deux premiers de la deuxième division : Cisne Colegio Los Sauces et Villa de Aranda. La RFEBM se concentre désormais sur l'organisation de la saison à venir.
Mickaël Georgeault