Une dernière marche à gravir pour Nantes

Après sa solide victoire face à Baia Mare (36-34), Nantes peut s’offrir son premier titre européen. Il faudra battre les Hongroises de Siofok (18h), en finale.

Il n’y a plus qu’un pas à faire mais quel pas. D’une brillante manière, Nantes s’est défait de l’hôte de ce week-end, Baia Mare et s’offre le droit de disputer une belle finale. La première de son histoire. Après cette victoire, les Nantaises se sont remobilisées sans attendre. “On avait mis en place une règle de 24h après les matchs, explique Guillaume Saurina. On l’a changée en une règle des 2h40.” Pour optimiser au mieux son temps, le NAHB est arrivé en Roumanie avec deux kinés, à l’oeuvre une fois les joueuses sorties du vestiaire et devant le match entre Siofok et Herning. “On est tous dans une salle et tout le monde y passe”, détaille Guillaume Saurina, les yeux rivés sur Siofok-Herning.

Des Hongroises de France

Pas question désormais de simplement revenir avec de belles photos du lac Firiza. Et même avec le statut d’oustider qu’auront les Ligériennes face aux Hongroises. “La pression n’est pas sur nous, avoue le coach nantais. Aujourd’hui [samedi],  elles ont su rester calmes quand ça a été chaud et c’est ce qui nous a permis de faire la différence.” 

😁🤩👌

THEY DID IT 🙌

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— LBE_Officiel (@LBE_Officiel) May 8, 2021

Dans l’autre demi-finale, il n’y a pas eu de surprise. Siofok, dernier vainqueur de cette coupe d’Europe (en 2019) s’est logiquement qualifié face à Herning (36-34). Là aussi, le projet s’est construit sur plusieurs années. Parmi les pionnières de ce groupe, une Française, Camille Aoustin. Depuis, Gnonsiane Niombla et Tamara Horacek l’ont rejointe. Le collectif reste construit avec une majorité de Hongroises. Cette saison, les filles de Zdravko Zovko sont pas au mieux en championnat. Elles pointent à la 7e place et les quatre premières sont qualificatives pour une Coupe d’Europe. La marche à monter est haute, mais le NAHB a de bonnes jambes et peut écrire la première ligne de son palmarès, ce soir.

Maxime Cohen.