Paris fonce en quarts de finale !

Le Paris Saint Germain accueillait le RK Celje pour le match retour de ligue des champions, en huitièmes de finale. Avec déjà 13 buts d'avance suite à la première rencontre, le PSG a fait le plus gros du travail avant d'accueillir les Slovènes pour le retour. Mikkel Hansen laissé au repos, Paris s'est rendu le match facile avec une grosse défense (31 - 23).

Si Paris s'est rendu le match facile la semaine dernière, il n'est pas forcément facile de se mettre dans le bain avec un écart de +13 déjà acquis. Manquant parfois de concentration sur les transmissions de balles, Paris a, somme toute, bien géré sa rencontre.

Un jeu de transition précieux, des passes brouillonnes

Le PSG démarre étrangement en attaque, avec plusieurs balles envoyées dans les tribunes. Mais Nahi est bien présent à la finition, avec déjà deux buts (4-2, 8'). Le sérieux revient vite sur le jeu de transition, Paris entreprend rapidement son travail de sape avec deux exclusions pour le défenseur Vid Poteko en peu de temps (6-3, 12'). Globalement durant le premier quart d'heure, les deux collectifs multiplient les pertes de balles avec des passes très approximatives. Cependant, les attaques de Paris sont souvent mal payées avec plusieurs échecs face à Vujovic ou même la barre (8-7, 17'). Paris s'appuie sur ses pivots, que ce soit Karabatic ou Syprzak pour faire un nouveau break de trois buts (11-8, 21'), Tomaz Ocvirk, l'entraîneur de Celje pose son premier temps mort.

L'entrée de Mlakar fait du bien aux slovènes, imposant sa puissance sur la défense parisienne mais Vincent Gérard veille au grain. Malheureusement, Paris est vraiment brouillon et multiplie les mauvaises passes. Le break n'arrive pas à se faire, on sent Paris dans la gestion alors que Celje se bat avec ses armes à fond (14-12 MT). Si Vujovic (3/17 en première période) et Gérard (4/16 en première période) font quelques parades, ce n'est clairement pas un match de gardiens. Raul Gonzalez démarre ses rotations dès la fin du premier quart d'heure, économisant un peu d'énergie à des joueurs qui risquent d'être très fortement sollicités dans les semaines qui viennent, avec des échéances capitales.

Une bonne gestion, importante pour la suite

Malgré encore quelques cafouillages, Paris garde un avantage tranquille (19-16, 37'). Paris ne force pas son jeu et manque de concentration sur de nombreuses actions, et profite du jeu de transition pour marquer des buts faciles (20-17, 41'). Paris enchaîne les bonnes défenses, et glane de nombreuses munitions de jeu de transition (24-17, 46') : Paris tient là son break. Celje n'y arrive clairement plus alors qu'on entre bientôt dans le moneytime, multipliant les pertes de balles et envoyant les passes directement dans les mains des locaux. Tomaz Ocvrik pose un nouveau temps mort et envoie une soufflante à ses jeunes joueurs qui semblent lâcher le match.

Le temps mort fait du bien du côté de Celje, qui remet un peu d'engagement dans la rencontre (26-19, 50')... Seulement Paris reste précis et sérieux durant cette deuxième période, avec notamment une roucoulette sans rebond du côté de Kristopans (27-20, 53'). Si Paris a manqué de concentration de manière épisodique, la prestation reste sérieuse (31-23 SF). Jouant le jeu jusqu'au bout, le club de la capitale fonce vers les quarts de finale avec un gros morceau en vue, le THW Kiel. Les quarts de finale devraient avoir lieu les 12 et 19 mai, selon les cas de covid parmi les effectifs évidemment. Dylan Nahi s'est montré à nouveau très précieux à la finition avec 7 réalisations, sa présence en défense permettant en plus un superbe jeu de transition mené par Steins et Remili. Tout le collectif a été utilisé, sauf Mikkel Hansen laissé au repos. Un repos qui sera capital avec le quart de finale contre Kiel, ainsi que deux rencontres importantes en Lidl Starligue contre Nantes et Montpellier.

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Julien Baudry