LdC (M)
Succès précieux pour Paris à Szeged
Pour son premier match d’un mois de février très chargé, Paris est parvenu à prendre le dessus sur Szeged, en Hongrie (29-32). Malgré une entame difficile, les Parisiens sont restés concentrés et ont dominé les dix dernières minutes.
En cette période de rattrapage des matchs reportés dans les compétitions européennes, Szeged et Paris détenaient la palme du match qui a pris le plus de temps à être rejoué : quatre mois et demi. Le match reporté de la première journée s’est donc enfin tenu en Hongrie, et les locaux sont ceux qui ont montré le plus d’envie d’en découdre dans l’entame de la rencontre. Szeged prend d’emblée l’avantage, et même trois buts d’avance grâce à Jonas Källman en contre (4-1, 7’). Paris est alors en difficulté face à un Roland Mikler en verve (3 arrêts sur les 7 premiers tirs), mais, après avoir compté un retard de quatre buts suite à un nouveau but de Källman sur jeu rapide (9-5, 14’), Paris sort petit à petit de l’ornière avec une défense plus agressive et un Vincent Gérard un peu plus présent. Les Parisiens marquent quatre buts de suite, notamment grâce à Mikkel Hansen, qui en marque deux avant d’offrir la balle d’égalisation à Kamil Syprzak, qui ne se fait pas prier pour la mettre au fond (11-11, 22’). Le champion du monde danois est dans un grand soir, et il est l'atout numéro 1 des Parisiens en attaque. Son duo avec Luc Steins (6 buts) sur la base arrière est une grosse plus-value pour le club de la capitale. Après le temps-mort de Juan Carlos Pastor, Szeged retrouve un peu plus de fluidité en attaque et parvient à conserver l’avantage. Malgré la sortie de l'ancien Parisien Luka Stepancic, blessé à la cheville droite après un tir réussi (26’), Szeged garde un but d’avance à la pause (17-16, 30’).
La différence est faite dans le dernier quart d'heure
En supériorité numérique, Paris prend pour la première fois l’avantage au retour des vestiaires sur un but de Dylan Nahi (17-18, 32’). Mais les deux équipes se tiennent en deuxième période, pas plus d’un but ne les sépare au score pendant les vingt premières minutes de la deuxième période. Les défenses sont solides, mais les deux équipes trouvent la solution, de loin notamment. À ce jeu, le missile de de Mikkel Hansen en lucarne en bout de possession est un modèle (22-22, 40’). La défense alignée parisienne est efficace, et Szeged a de plus en plus de mal sur son jeu placé. Les hommes de Juan Carlos Pastor accumulent les mauvais choix en attaque, et Paris creuse petit à petit l’écart. Dylan Nahi est propre à la conclusion des actions parisiennes, et le pivot Kamil Syprzak donne quatre buts d’avance aux Parisiens (26-30, 54’). Dans le money-time, Szeged met fin à huit minutes de disette en attaque et tente de retrouver espoir. Mais après une longue possession, un arrêt de Yann Genty à un peu plus d’une minute de la fin sauvegarde l’avantage de deux buts des Parisiens, avant que Mikkel Hansen ne parachève le succès parisien (29-32) et sa superbe performance personnelle (10 buts sur 12 tirs). Cette victoire, méritée tant les Parisiens ont été les plus solides en deuxième période, est très importante pour l'équipe de Raul Gonzalez. Elle leur permet de se replacer au classement du groupe A et de prendre quatre points d’avance sur leur adversaire du soir, autre seule équipe à n’avoir disputé que sept matchs sur les dix premières journées.
Mickaël Georgeault