CdF (M)
Paris et Nantes complètent le tableau des demi-finales
Après Chartres et Toulouse hier, ce sont Paris et Nantes qui se sont qualifiés ce soir pour les demi-finales de la coupe de France.
On a du mal à trouver le mot juste pour qualifier ce que Paris a infligé à Montpellier. "Leçon" semble le plus approprié, tant les Parisiens ont maitrisé leur rencontre, infligeant au passage à leur adversaire l'une des plus grosses défaites de son histoire récente. 41 à 24, 17 buts d'écart, les chiffres disent tout de la différence entre les deux formations. Porté par un Vincent Gérard en état de grâce, à 60% d'efficacité sur les tirs de champ, Paris comptait déjà onze buts d'avance après 19 minutes de jeu (15:4). Incapables de trouver la solution offensivement, si ce n'est sur les pénaltys de Hugo Descat, le MHB coulait à pic, enfoncé par un Nikola Karabatic en grande forme (6 buts). Et le PSG ne resserrait pas son étreinte après la pause, portant son avance jusqu'à 17 longueurs. Et comme si la soirée n'était pas assez mauvaise comme ça, Montpellier a également perdu Valentin Porte, contraint de rejoint le banc au bout d'un quart d'heure, touché au mollet.
Nantes a eu bien plus de difficulté pour se défaire d'Aix. Et la victoire de cinq buts du H (32:27) ne dit pas grand-chose du mano à mano que les deux formations se sont livré pendant cinquante minutes. C'est grâce à un 3:0 inscrit en l'espace de quatre minutes, à l'entrée du money-time, que les hommes d'Alberto Entrerrios ont définitivement pris le large. Ils avaient eu l'opportunité de le faire à plusieurs reprises plus tôt dans la soirée, mais avaient à chaque fois buté sur Alejandro Romero, auteur de quinze parades. Emil Nielsen, entré en fin de première période, s'est mis au diapason, avec 10 arrêts à 49% d'efficacité.
Kevin Domas