Mieux vaut tard que jamais, la première journée du championnat d'Europe masculin aura apporté son lot de surprises ! Avec la Hongrie qui chute d'entrée, cet Euro commence de la meilleure des manières !
Groupe A : Le Danemark écrase le Monténégro, la Slovénie au forceps
Pour l'entrée en compétition, les Slovènes se sont séparés de la Macédoine du Nord assez laborieusement (
27-25). Si les hommes de
Ljubomir Vranjes ont mené à partir du premier quart, les Macédoniens ont maintenu la pression toute la rencontre, n'excédant pas un écart de 3 buts. L'ailier gauche Cvetan
Kuzmanovski est le joueur qui s'est le plus illustré avec 8 buts sur 9 tentatives, bien aidé par les arrêts du gardien du Vardar, Martin
Tomovski (12 arrêts, 32%). Si la Slovénie a eu bien du mal à se défaire des joueurs de Kiril
Lazarov (blessé), ce n'est pas le cas du Danemark qui n'a fait qu'une bouchée du Monténégro. Avec un Mikkel
Hansen de gala (10 buts), l'écart était déjà fait à la pause (18-10 MT). Si aucun gardien ne performe, l'arrière droit de Kielce Branko
Vujovic sonne bien la révolte avec 7 buts, réduisant quelque peu l'écart (23-18; 49')... Avant que les Monténégrins ne s'écroulent (
30-21 SF). Un Danemark facile prend donc la tête du groupe.
Groupe B : la Hongrie chute d'entrée, l'Islande défait le Portugal
Un enjeu plus grand qu'eux ? En tout cas, la victoire des Pays-Bas sur la Hongrie est la première belle surprise de cet Euro ! Jamais dans la rencontre les magyars n'ont mené au score, accusant déjà un retard de 5 buts en milieu de première période (5-10, 18'). Si les cadres Bodo,
Lekai et
Banhidi parviennent à réduire l'écart avant la pause (10-13 MT), ce ne sera simplement pas suffisant pour empêcher les challengers du jour de s'imposer (
28-31 SF) devant 20 000 personnes. L'arrière droit du SC Magdeburg, Kay
Smits est le joueur qui s'est le plus illustré avec 11 buts. Pour clore cette journée du groupe B, l'Islande affrontait le Portugal. Pour ce match entre deux nations d'un niveau assez similaire, le scénario est assez similaire au match précédent, avec l'Islande dans le rôle des Pays-Bas : la bande de Palmarsson a mené durant toute la rencontre, portant l'écart jusqu'à +6 (17-23, 45'). Les Portugais ne parviennent pas à inverser la tendance dans le dernier quart d'heure, et l'Islande continue sa série : les Nordiques ont remporté tous leurs matchs d'ouverture dans un Euro depuis 2014 (
24-28 SF).
Groupe D : l'Allemagne au forceps contre la Biélorussie, la Pologne défait l'Autriche
Avec les différentes compétitions passées, on ne sait plus trop où situer l'Allemagne dans la hiérarchie. Avec un statut de favori, il a pourtant fallu batailler ferme pour se débarrasser des Biélorusses, en tête à la pause (17-18 MT).
Vailupau, Kulesh, Karalek : ces trois joueurs ont fait souffrir la défense allemande tout le match, avec pas moins de 20 buts à eux trois. Les hommes de
Gislason parviennent à ajuster leur défense en rentrant des vestiaires, pour passer devant en début de deuxième période (21-20, 36')... Avantage qu'ils ne laisseront plus jamais filer dans la rencontre, s'envolant vers une victoire laborieuse (
33-29 SF). Si l'Allemagne fait figure de favori de ce groupe, on peut imaginer que le reste est assez homogène. C'est pour le moment la Pologne qui semble s'approcher du deuxième ticket pour le tour principal, avec une victoire assez nette contre l'Autriche (
31-36).
Moryto (9 buts) et
Daszek (6 buts) assurent le scoring, et aucun gardien ne performe. Une victoire acquise assez facilement pour les Polonais.
Groupe E : l'Espagne à la lutte contre la Tchéquie, la Suède croque la Bosnie
Que ce fut compliqué pour les champions d'Europe en titre ! L'Espagne aurait presque pu être surprise par la République Tchèque. Malgré un statut de favori plutôt flagrant, les Espagnols auraient pu perdre des plumes lors de cette entrée en matière. Toujours collés à leurs basques, les Tchèques ont fait trop d'erreurs en deuxième période pour pouvoir passer devant, malgré de bonnes séquences réduisant l'écart (20-19, 49'). Le demi-centre de Bergischer
Tomas Babak à la mène, l'exploit n'est pas passé loin mais l'Espagne parvient à s'imposer en trouvant de nouvelles solutions offensives (
28-26 SF). Dans une rencontre complètement différente, la Suède a balayé la Bosnie d'un revers de la main, s'imposant très largement (
30-18 SF), avec des gardiens plutôt en forme (
Palicka et
Johannesson, 8 arrêts chacun).
Groupe F : la Norvège écrase la Slovaquie, la Russie s'impose contre la Lituanie
La
Russie signerait-elle un retour sur l'échiquier du handball mondial ? Difficile à dire sur cette première journée. Leur adversaire du jour, la Lituanie effectue son grand retour dans une compétition internationale depuis 1998 ! Menés par le demi-centre
Aidenas Malasinskas, les Baltes n'ont pas pu faire grand-chose contre la Russie et leur jeune pépite
Sergei Kosorotov (9 buts). Avec un écart de 5 buts à la pause, la Russie fait chemin tranquille durant toute la deuxième période, même si la Lituanie réduit l'écart durant le moneytime, c'est déjà trop tard (
29-27 SF). Ensuite, c'est la Norvège qui a dû affronter une nation hôte de la compétition. Opposés à la Slovaquie, les Nordiques ont creusé un léger écart de 4 buts avant la pause, une avance confortable mais pas insurmontable (15-11 MT). La deuxième période sera d'un tout autre acabit. Si les Slovaques ont tenu la comparaison en première mi-temps, les hommes de
Christian Berge ont tout simplement écrasé la Slovaquie en deuxième mi-temps, portant l'écart à 10 buts (26-16, 48'). La revue d'effectif est faite avant d'affronter la Russie, les Norvégiens s'imposent largement (
35-25 SF).
Dans le groupe C de la France, la Serbie s'est imposée facilement contre l'Ukraine, avec déjà 6 buts d'écart à la pause (17-11 MT).
Lazar Kukic à la finition (7 buts), la défense serbe a fait plier les Ukrainiens pour s'imposer assez largement (
31-23 SF).