LdC (F)
Metz s'incline lourdement au Danemark
Un déplacement compliqué pour les filles de Metz ! Face à Esbjerg, les mosellanes n'ont rien pu faire et ont couru derrière le score dès l'entame (35-28) malgré plusieurs sursauts d'orgueil. Esbjerg était tout simplement meilleur.
Dès le début de la rencontre, les Danoises ont imposé leur rythme. Avec un jeu rapide et propre, il faut attendre quelques minutes avant que Metz ne démarre vraiment son match (4-2, 6'). La défense ne parvient pas à trouver la solution, trop passive et souvent en retard sur les courses des arrières : premier temps mort messin (8'). Peu à peu, les joueuses de Mayonnade retrouvent de l'impact en attaque, avec moins de pertes de balles et une sanction arrachée, mais ce n'est malheureusement toujours pas ça en défense (11-6, 15') malgré la supériorité numérique.
L'attaque d'Esbjerg utilise avec brio son pivot comme point d'ancrage, heureusement Camille Depuiset stoppe deux jets de 7m d'affilée (14-8, 25'), permettant ainsi de garder la tête hors de l'eau quelques minutes. Globalement, depuis le début de la rencontre, Esbjerg joue un cran au-dessus et cela semble très compliqué pour Metz de rattraper un tel écart (18-12 MT). Fort heureusement, Bruna De Paula fait parler ses appuis de feu, et est le principal atout offensif des Messines lors de cette première période.
La deuxième période démarre sous de meilleures auspices, Camille Depuiset réalisant de nouveau quelques parades alors que l'attaque retrouve de la confiance, reste encore à régler la défense les messines pourront espérer un meilleur résultat (21-18, 37'). Rikke Paulsen (18 arrêts, 41%) est brillante depuis le début de la rencontre, ses coéquipières creusent de nouveau l'écart malgré une nouvelle infériorité numérique (25-19, 42')... La suite de la rencontre n'est que le prolongement du début, Esbjerg gère son avance et l'écart se maintient : Metz s'incline lourdement (35-28 SF) malgré une Bruna De Paula monstrueuse (8 buts). Du côté Danois, c'est Henny Reistad (8 buts) et Kristine Breistøl (9 buts) qui ont fait parler la poudre.