Paris en contrôle face à l'Eurofarm Pelister

Le Paris Saint-Germain, va devoir finir fort la phase de poules de la Ligue des Champions pour espérer accrocher le bon tableau sur la phase finale. Ça commençait ce soir, en Macédoine du Nord contre l’Eurofarm Pelister, dans une salle bouillante. Un retour à la compétition européenne maîtrisé de bout en bout (25-31, score final).

Le show Jannick Green

Deux parades de Jannick Green (8 arrêts, 36%) et deux buts de Kamil Syprzak lancent le match des Parisiens (0-2 à la 3e minute). En attaque, c’est trop facile, en quelques passes, des solutions sont trouvées. De l’autre côté, les Macédoniens peinent à trouver des solutions (1-5 à la 8e minute). Malgré les encouragements de leurs supporters toujours aussi présents, comme contre le Vardar Skopje le week-end dernier dans le derby macédonien, les hommes en vert n’y arrivent pas (3-8 à la 15e minute). Le dixième but parisien est marqué comme un symbole par Jannick Green à 50% dans les 20 premières minutes de cette rencontre (5-10 à la 18e minute).

Une fin de première mi-temps plus brouillonne en attaque pour Paris, elle est corrélée avec la montée en puissance de la défense de Pelister (7-14 à la 25e minute). Les tirs s’enchaînent, mais tous touchent les montants pour les coéquipiers de Mathieu Grébille qui finissent moins bien la première période (9-14 à la 28e minute). Un nouveau 7m de Kamil Syprzak (7 buts)  clôture le premier acte (9-15 à la 30e minute).

Un second acte en gestion

On prend les mêmes et on recommence pour les hommes de Raul Gonzalez. Le sept de départ est le même au retour des vestiaires qu’au début du match, avec la présence de Jacob Holm (3 buts) sur le poste d’arrière gauche qui inscrit son premier but dans la rencontre (10-17 à la 33e minute). Mais contrairement aux 30 premières minutes, Khalifa Ghedbane démarre fort avec plusieurs parades de rang (12-18 à la 36e minute). Andreas Palicka, venu suppléer Jannick Green, stoppe un nouveau 7m, les Macédoniens sont maintenant à 1 sur 4 dans cet exercice (14-23 à la 44e minute). L’écart est fait à présent et il se situe autour de 8 buts, grâce à une concentration depuis le début de la rencontre. Cela permet à Raul Gonzalez de faire des changements et de tourner son effectif (19-26 à la 21e minute).

À noter, une situation improbable pour un effectif professionnel : uniquement des droitiers sur le terrain côté Paris (suite aux blessures de David Balaguer et Dominik Mathé). Le match est maintenant plié, Branislav Angelovski, coach de Pelister, fait lui aussi tourner son effectif (21-28 à la 55e minute). La rencontre se termine sur une victoire aboutie du PSG (25-31, score final).

Aurélien Fort