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LDC (M) - J1

Paris se fait peur mais résiste face à Pelister

, par Gensheimer

EHF Champions League - PSG VS PELISTER - Crédit : Bastien Tex

Pour leur entrée en lice en Ligue des Champions, les Parisiens accueillent le club de Macédoine du Nord l'Eurofarm Pelister. C'était l'occasion pour le PSG, favori de la rencontre, de faire le plein de confiance. Mission à moitié accomplie avec cette victoire, sans la manière (31-29).

De retour en France, c'est Filip Ivic qui s'illustre en premier. Pour Paris, le meilleur buteur de l'exercice précédent, Kamil Syprzak, a ouvert les compteurs cette saison en inscrivant les deux premiers buts pour son équipe (2-2, 7’). Paris prend la tête de la rencontre au bout de 10 minutes, grâce d'abord à une parade d'Andreas Palicka puis à un but surpuissant d'Élohim Prandi (5-4). Cependant, les Macédoniens sont dans leur match et posent des soucis à la défense parisienne. C'était sans compter sur des Parisiens qui passent à la vitesse supérieure au quart d'heure de jeu (9-6, 17’). Andreas Palicka, esseulé après la blessure de Jannick Green, conclut les bonnes défenses des Rouges et Bleus. Le gardien suédois ne se laisse pas surprendre et assure des parades importantes pour les siens (12-8, 20’). En forme ce soir, Kamil Syprzak inscrit son 6ᵉ but en 23 minutes avec un magnifique double poteau rentrant. Pourtant, le PSG n'arrive pas à s'envoler au score, la marque reste autour des +3 (15-12, 26’). Une dernière accélération offre aux Parisiens 5 buts d'avance avant de rentrer aux vestiaires (18-13, 30’).

Des parisiens sur courant alternatif

Le second acte démarre en faveur des attaques. Le club de la capitale inscrit 4 buts en autant de minutes (22-16, 34’). Après le carton du pivot parisien en première mi-temps, c'est au tour de Yahia Omar de lancer son match avec deux réalisations rapides. Trop pour le coach de Pelister, Branislav Angelovski, qui pose son temps mort avant que le match ne tourne à la correction (24-17, 38’). Après un excellent début de seconde période, le PSG manque à présent ses tirs, à l'instar de Kamil Syprzak, et joue sur un faux rythme (25-20, 45’). Le but de la soirée est inscrit par Filip Kuzmanovski avec un tir à la hanche qui transperce les filets d'Andreas Palicka (26-21, 48’). Les hommes de Raul Gonzalez se font peur en cette fin de match en perdant des balles et offrant des buts faciles aux Macédoniens, revenus à 3 longueurs (26-23, 53’).

Dans une rencontre qui semblait remportée avec les 8 buts d'avance à 20 minutes du terme. Les cinq dernières minutes vont être irrespirables à Coubertin, tant Pelister est porté par son capitaine, Filip Kuzmanovski (8/11). Une exclusion de 2 minutes de Nejc Cehte, suivie d'une roucoulette de Mathieu Grébille, impeccable ce soir (5/5), font respirer les Parisiens (30-27, 58’). Après des actions mal maîtrisées et deux buts encaissés, Paris va avoir une balle en or (30-29). C'est finalement Luc Steins qui libère les siens avec un dernier but synonyme de victoire. Le PSG n'a pas convaincu ce soir (31-29 score final).

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Hand3448
Hand3448
5 jours il y a

Les saisons se suivent et se ressemblent comme le budget de ce club qui lui a jusqu’à présent permis de dominer le toit de la France .

Pikor
Pikor
5 jours il y a
Répondre à  Hand3448

S’il te plaît ne transforme pas ce forum en café du commerce comme celui de l’équipe !
On s’en fout des gna gna gna
Soit cool

Hand3448
Hand3448
5 jours il y a
Répondre à  Pikor

Quels gna gna gna ? La vérité vous dérange ?

rkj4
rkj4
5 jours il y a
Répondre à  Hand3448

Marrant. Le commentaire qui ne dit tellement rien qu’il peut être copié-collé deux fois par semaine sous chaque compte-rendu de match de Paris. On peut à la rigueur ajouter “Qatar” dans le texte.
Et “dominer le toit de la France”, l’expression est jolie.

Hand3448
Hand3448
5 jours il y a
Répondre à  rkj4

Merci pour les compliments et pour etre complet un match poussif à domicile. Ça vous dit j’espère ‘

martial
martial
5 jours il y a

Il y a quand même un problème avec Luc Steins qui est encore passé à côté de son match (bémol – ce n’était pas totalement catastrophique, il a marqué quelques buts mais manque de lucidité et beaucoup de pertes de balle) et de fait, Raul Gonzalez a tout bâti autour de ce jeu ultra rapide qui lorsqu’il ne marche pas fragilise une bonne partie de l’édifice parisien. Six mois après son arrivée, Gonzalez sortait Nikola Karabatic, blessé puis de retour, du poste de DC pour amener son équipe vers ce jeu de projection rapide qui est son principal mode de jeu pour créer des différences. Sauf que quand Steins n’est pas bon, hé bien Paris sombre et n’a pas d’alternative à la mène. Baijens n’est pour le moment pas utilisé et Steins semble un peu limité dans le jeu placé en ce moment (ce n’est pas lui qui trouve le pivot le plus souvent). Aussi, je me demande si à force de focaliser sur les questions de l’arrière droit qui manque, on a pas raté quelque chose ici : la responsabilité de Gonzalez dans ce jeu à couloir unique et le fait d’enfermer son équipe dans une solution (qui marche souvent)… impasse contre les équipes qui contrent Steins ou lorsque celui-ci n’est pas au top. C’est plus qu’une dépendance à un seul puisque les autres ne peuvent pas se mettre réellement en action (je prends Prandi qui ne marque quasiment que sur des actions où il se lance seul) ou produire une déstabilisation collective de l’adversaire.
Là encore, il faut relativiser. Paris va gagner ses matchs de championnat… la plupart mais on parle bien de faire bonne figure sur la scène européenne et de bien négocier les chocs nationaux.

rkj4
rkj4
5 jours il y a
Répondre à  martial

J’avoue, quand je ne vois pas les matchs (souvent, donc), j’attends tes compte-rendus pour m’en faire une bonne idée.
Je te suis sur le cas Steins, sauf que tu l’expliques beaucoup mieux que je ne le ferais. On sent un certain épuisement de cette solution, surexploitée par Gonzalez (qui me déçoit de plus en plus, soit dit en passant). Steins est une merveille de handballeur, le créateur d’un style qu’il est seul à incarner. Sauf que son jeu brûle vachement d’énergie et qu’il n’a pas la puissance physique d’un Karabatic pour endurer et durer ; ça commence à se voir de plus en plus souvent en fin de match, en fin de saisons, alors que les adversaires sont de moins en moins surpris et apprennent à le contrer.
Sur l’équipe elle-même, c’est sûr qu’elle est moins forte qu’il y a quelques années. Cette saison encore, atteindre le F4 serait une vraie performance. Comme il y a toujours un ou deux intrus parmi les 4 derniers, ça pourrait être eux, mais ils arriveraient alors en outsiders, ce qui n’était pas leur cas en 2016- 2020 (grosso-modo).
Si ce début de saison est compliqué (2 victoires pas aussi faciles que prévu et une belle volée par le principal rival national), je pense que la préparation n’a pas arrangé les choses. Le voyage au Japon pendant l’année olympique n’a sûrement pas été la meilleure idée de la décennie, mais ils vont sûrement se remettre à l’endroit, physiquement. L’effectif est au 3/4 excellent sur le papier, mais faut-il encore en tirer le meilleur sur le terrain et pas sûr que Gonzalez reste l’homme de la situation.

ChrisSV92
ChrisSV92
5 jours il y a
Répondre à  rkj4

Je suis a peu près d accord même si je vous trouve sévère avec Martial, avec Luc Steins.
Certes son jeu est bien connu maintenant , mais il est aussi tres précieux sur le jeu de transition rapide.
Mais la défense de Paris n est plus ce qu elle était, il manque toujours ce défenseur exclusif clé de voûte de la defense , qui permet de récupérer des ballons à monter rapidement avec talent par Steins.
Ce point devrait être réglé prochainement.
Baijens pourra apporter beaucoup quand il aura intégré tous les systèmes de jeu ,ce qui ne saurait tarder ,il s’implique à tous points de vue , il fait lui laisser le temps ,et il pourra faire des rotations avec Luc.
Avec Omar ,et contrairement à Holm , voire Tonessen ,je pense que cette saison les 2 recrues vont apporter et se fondre dans l equipe
Je l ai avancé déjà, je pense comme tu dis que la plus belle equipe c etait 2016 -2020 ,mais pas l entraineur idoine.
Quant à Raul , je ne serai pas aussi catégorique que vous, je suis circonspect ,voire plus nuancé , mais je rappelle encore une fois qu il a été rattrapé par le short de piteuse manière,par défaut ,après etre prié d aller voir ailleurs , sans avoir assuré la signature de son successeur, c est dire la confiance que le manager général lui accorde , et la manière dont ce dossier a ete traité …

Chavi92
Chavi92
4 jours il y a
Répondre à  ChrisSV92

D’accord avec vous tous.
Je vous trouve un peu sévère avec Steins qui est un accélérateur de jeu hors pair et qui doit surtout se taper actuellement 50 minutes de jeu par matchs.
Et surtout l’équipe s’est écroulée à chaque fois qu’il est sorti du terrain.

Pour le moment, Baijens montre qu’il n’a pas absorbé les tactiques mais il est plein de bonne volonté.
Yahia a lui aussi des difficultés à absorber les tactiques mais on sent déjà que c’est une très bonne pioche.
Holm, j’attends de voir son niveau cette saison. Très décevant l’année dernière, c’est son année … ou jamais !
Quant à Tonnesen, il suit le rythme LDC 10 minutes par matchs. Il n’a clairement pas le niveau d’un 1/4 finaliste de LDC.
Concernant Raul Gonzales, j’ai parfois l’impression que le groupe l’a lâché.

J’étais présent à Coubertin lors des 2 premiers matchs et ce que j’ai vu n’est pas rassurant du tout. Le match à Limoges dimanche sera un bon test pour voir le vrai niveau de cette équipe.
Mais pour moi, c’est l’année ou jamais pour Nantes et/ou Montpellier !

Dernière modification le 4 jours il y a par Chavi92
NICOLAU
NICOLAU
5 jours il y a

Pas vu le match.Holm et Tonnesen ça a jouer? Et donner quoi si oui? vraiment poussif cette victoire ou c’est l’adversité qui était « hargneux « ? Après c’est le 1 er match et tirer des enseignements trop atives faut voir la suite.

Chavi92
Chavi92
4 jours il y a
Répondre à  NICOLAU

Holm absent (malade) et Tonnesen a joué 15 minutes environ.
Yahia est clairement le 1er choix au poste d’arrière droit et Tonnesen devra se contenter de 15-20 minutes par match.

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