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Gardillou sélectionne 21 joueuses pour affronter la Roumanie

À trois mois du Mondial 2025, l’équipe de France féminine entame sa préparation par deux tests à Oradea face à la Roumanie. Sébastien Gardillou a dévoilé une liste de 21 joueuses, mêlant cadres confirmées et jeunes en quête de repères avec notamment le retour de 3 piliers du groupe tricolore : Estelle Nze Minko, Tamara Horacek et Grace Zaadi.
La rentrée des Bleues est désormais lancée. Sébastien Gardillou a annoncé une liste élargie de 21 joueuses pour affronter la Roumanie à deux reprises, les 18 et 20 septembre prochains, dans la salle d’Oradea. Objectif affiché : évaluer le groupe, tester des associations et confronter les joueuses à une situation d’inconfort à l’extérieur, dans un contexte toujours révélateur à quelques semaines d’une grande compétition.
Le sélectionneur a choisi de ratisser large, avec un équilibre entre joueuses d’expérience et talents émergents. Trois gardiennes mèneront la base arrière défensive : Floriane André (Brest), Laura Glauser (FTC Rail Cargo) et Hatadou Sako (Györ). Sur les ailes gauches, le staff fait confiance à Nina Dury (Dijon) et Suzanne Wajoka (Besançon), deux profils complémentaires dans le jeu de transition.
En base arrière, la densité est impressionnante avec Djazz Chambertin (Metz), Orlane Kanor (FTC Rail Cargo), Clarisse Mairot (Brest) et Méline Nocandy (Brest) à gauche. Le poste de demi-centre offre un cocktail d’expérience et de retour attendu avec Léna Grandveau (Metz), Tamara Horacek (Krim), Estelle Nze-Minko (FTC, capitaine) et Grace Zaadi-Deuna (Krim), de retour après une longue absence remarquée. Côté pivots, Gardillou aligne trois spécialistes : Sarah Bouktit (Metz), Pauletta Foppa (Brest) et Oriane Ondono (Brest). Sur la base droite, la sélection met en avant la jeunesse et la puissance avec Lylou Borg (Metz), Emma Jacques (Esztergom), de retour après deux ans d'absence, et Marie-Hélène Sajka (Nice). Enfin, sur les ailes droites, on retrouve Lucie Granier (Metz) et Alicia Toublanc (Râmnicu Vâlcea), qui évoluera d’ailleurs en terrain connu en Roumanie.
« L’idée est de confronter les joueuses à un adversaire solide et de valider nos associations en match réel », a expliqué Gardillou au moment d’annoncer sa liste. Le staff tricolore sait que le temps est compté : les Bleues n’auront que peu de fenêtres avant d’attaquer le Mondial IHF (26 novembre – 14 décembre). Ces deux premiers rendez-vous face à la Roumanie feront donc figure de test grandeur nature.
En attendant, les Bleues se retrouveront dès le 14 septembre pour un stage à la Maison du Handball, avant de s’envoler pour Oradea. Une première étape importante dans la quête d’un nouveau podium mondial.