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EDF (M)

Premières sorties réussies pour la jeunesse tricolore

, par Omeyer

Mouhamadou Sidibé - Crédit FFHandball / Iconsport.

Sur cette dernière semaine de l'EHF Euro Cup, l'Equipe de France aura vu pas mal de sang neuf fouler les parquets. Sidibé, Vincent, Zaepfel... autant de nouveaux noms que de nouvelles belles histoires en devenir.

7. C'est le nombre de nouveaux joueurs durant cette semaine de compétition : Wallem Peleka, Tom Pelayo, Guéric Vincent, Téo Jarry, Mouhamadou Sidibé, Valentin Kieffer et Aymeric Zaepfel. Des noms qui font planer un air de renouveau sur l'Equipe de France.

Si certains n'ont eu que quelques minutes de jeu comme Guéric Vincent ou Téo Jarry, d'autres ont pu s'exprimer davantage comme l'Aixois Sidibé, le Dunkerquois Pelayo ou l'Ivryen Zaepfel.

Bien que tous découvraient le plus haut niveau et profitaient d'une mise au repos de certains cadres comme Dika Mem ou Nedim Remili, chacun a croqué à pleine dents ses premiers instants en bleu. Celui a qui l'on pense en premier n'a que 20 ans, mais déjà tout d'un grand. Du haut de ses 2 mètres, Mouhamadou Sidibé a impressionné par son engagement et son âpreté au combat. Parfois même un peu trop, à l'image de son carton rouge reçu après un troisième 2 minutes. Comme son coéquipier, Wallem Peleka se sera lui aussi montré précieux en défense, offrant une future belle option derrière l'indéboulonnable spécialiste Karl Konan.

Si l'aixois se montrait quelque peu en retard sur les croisés norvégiens, sa défense secteur central a posé problème à plus d'un attaquant scandinave. Ce dernier a également montré une belle entente avec Thibaut Briet.

Autre joueur à avoir montré de belles choses, c'est le demi-centre Aymeric Zaepfel. Revenu d'une longue blessure, après une rupture des ligaments croisés d'un genou, le joueur de 23 ans aura su se montrer important dans le money-time, s'offrant même un joli but dans la lucarne d'André Kristensen (2/3 au total). Utile à l'animation, précieux au shoot et s'adaptant bien à ce nouvel environnement, l'Alsacien sera une option intéressante à l'avenir.

Les deux jeunes ailiers gauches auront su faire fructifier peu de ballons. Malgré un temps de jeu cumulé de presque 10 minutes sur les deux rencontres, Téo Jarry (2/3) et Guéric Vincent (1/1) ont su se mettre en évidence, dans des angles compliqués. L'ailier toulousain est passé tout proche d'une interception face à la Norvège, avant que l'arbitre ne revienne à la faute.

Souvent réclamé en bleu par les suiveurs du championnat de France, et malgré une concurrence féroce sur le poste d'arrière droit, Tom Pelayo a semblé imperméable à la pression du maillot tricolore. Utilisé uniquement en attaque, c'est face à la Norvège que le Dunkerquois aura eu le plus de temps de jeu. Impérial sur pénalty, l'arrière droit s'est aussi mué en passeur décisif, gratifiant Julien Bos, alors ailier droit, d'une merveille de passe dans le dos. Nul doute que son futur départ du Nord pour la Roumanie lui permettra de passer un cap supplémentaire, à bientôt 29 ans.

Enfin, c'est un ancien dunkerquois qui aura réalisé ses premières parades, puisque Valentin Kieffer aura foulé les parquets pour la première fois, sous les yeux de son père. 6 arrêts en seconde période (6/24), dont un précieux dans les dernières minutes, l'actuel savoyard se sera couché avec la satisfaction du devoir accompli.

Si la prochaine réunion des Bleus, du 27 octobre au 2 novembre prochain, n'est pas sûre de voir ces nouvelles têtes revenir, il y a fort à parier que le sélectionneur Guillaume Gille, qui fêtait son 100è match à la tête des Bleus, ne soit pas resté insensible à ces sept prestations. Des paris gagnants de la part de l'ancien demi-centre, qui devra dorénavant se creuser un peu plus la tête pour ses futurs groupes.

 

T.A

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