LDC (M)
Paris vient à bout de Zagreb sans convaincre

Pour la 4e journée de Ligue des Champions, Paris s’est défait de Zagreb. Dans un match à rebondissement, la fraîcheur physique a fait la différence. Le PSG s’impose 35 à 32.
Un duel France - Croatie est toujours très engagé défensivement et dur physiquement. C’est ce que l’on a cru dès les premiers instants de ce PSG-Zagreb, mais les attaques ont rapidement pris le pas. Le premier duel gagné par Yahia Omar pour ouvrir le score. Paris profite des deux arrêts de Mikkel Lovkvist pour jouer vite et faire le premier break avec Sindre Heldal (3-1, 3’). Zagreb aussi exploite le jeu sur grand espace et recolle (4-4, 6’). La connexion entre Elohim Prandi et Yahia Omar fonctionne bien en début de rencontre, en témoigne ce beau kung-fu de l’Égyptien pour le Français (8-5, 10’). Gautier Loredon, titularisé en l’absence de Kamil Syprzak, provoque des 7m et se déplace bien dans la défense croate (11-6, 14’). Lovkvist fait la différence et compte déjà six parades en 15 minutes (à 46%) alors que le gardien de Zagreb reste muet.
Paris devient imprécis en attaque et offre des munitions aux Croates qui restent dans la partie (14-11, 22’). Ferran Sole est impeccable à 7m (3/3) dans cette première période (15-12, 25’). Haris Suljevic, entré dans les cages de Zagreb peu après le quart d’heure de jeu, fait du bien à son équipe. Il réalise quatre parades permettant aux Croates de revenir. Paris, qui a compté six buts d’avance, n’en a plus qu’un seul à la pause : 18-17.
Paris se fait très peur
Au retour des vestiaires, Zagreb égalise sur son premier ballon : tout est à refaire pour les hommes de Stefan Madsen. Ihar Bialiauski (9/14) fait mal à la défense parisienne et Zagreb prend deux longueurs d’avance pour la première fois de la partie (22-24, 40’). Le coach parisien tente son jeu à 4 arrières. Mais les pertes de balle s’accumulent, et quand la solution est trouvée, Haris Suljevic fait des exploits dans son but. Zagreb mène de quatre unités (22-26, 45’), porté par Luka Klarica (9/12). Ferran Sole maintient le PSG en attaque, que ce soit sur son aile ou quand il rentre en deuxième pivot (26-29, 50’).
Les Croates, avec leurs rotations limitées, commencent à fatiguer. Paris fait son retard avec encore une fois Ferran Sole (10/10) à la baguette (30-30, 55’). Chaque ballon vaut de l’or et les deux équipes se rendent coup pour coup. Sindre Heldal redonne l’avantage à Paris à 1’30 de la fin (33-32). Mikkel Lovkvist, bien plus discret dans le second acte, signe deux parades consécutives ultra importantes, dont une sur pénalty. Wallem Peleka, puis Ferran Sole viennent achever de vaillants Croates qui ont craqué physiquement. Paris s’impose dans la douleur 35 à 32 en montrant de nombreuses faiblesses.
Hugo Gueritaine