La passion du hand et du bénévolat récompensée

Bénévoles de longue date ou jeunes recrues engagées, commerçants du coin ou passionnés du hand : au club des Salamandres, tout repose sur l’humain. Témoignages croisés de Françoise et Sylvain, piliers de cette aventure locale, recompensée par Butagaz et son opération #AuPlusPrèsdesClubs

Depuis cinq ans, Françoise Gourdy entraîne les U15 garçons du club de La Salamandre Saint-Doulchard. Une implication bénévole qu’elle mène avec passion, malgré les kilomètres qu’elle doit parcourir plusieurs fois par semaine pour rejoindre le gymnase.

“J’ai toujours aimé le sport. Ne pouvant plus pratiquer, entraîner me permet de rester connectée au terrain”, confie-t-elle. Après avoir contribué à la création d’un club aux Aix-d’Angillon avec d’autres parents, elle a rejoint La Salamandre après la période Covid, alors que le club manquait d’entraîneurs.

À ses côtés, Sylvain Dutouya, responsable sponsoring et communication, représente une autre facette du club, celle du développement, de la stratégie et de la visibilité. “ Mon but, c’est de faire vivre le club en dehors du terrain. On crée des vidéos, on multiplie les publications sur les réseaux sociaux, on tisse des liens avec les commerçants du coin.”

L’un comme l’autre le disent, sans l'engagement des bénévoles, rien ne serait possible. Mais sans soutien financier non plus. Sylvain l’explique : “Le sponsoring, c’est essentiel. On fonctionne avec une trentaine de partenaires locaux, que l’on met en avant de manière originale. Une fois, on a imaginé une série de vidéos dans lesquelles les joueurs jouaient les vendeurs dans les magasins de nos partenaires.” Une manière ludique et efficace d’attirer l’attention, et de renforcer le lien entre club et territoire.

Cette démarche a payé, Butagaz, namer de la Ligue Butagaz Energie, a récompensé les Salamandres, pour leurs engagements d’un jeu de maillots et d’une prochaine rencontre avec Nikola Karabatic. “C’est une belle vitrine pour nous. Mais on n’oublie pas que tout commence ici, dans notre salle, grâce aux bénévoles.”

Mais l’avenir du bénévolat l’inquiète. “On manque de bras. C’est dur de mobiliser, surtout les jeunes.” Sylvain partage ce constat : “ Depuis le Covid, c’est plus compliqué. Pourtant, chaque coup de main, même ponctuel, fait la différence.”

Une dynamique à préserver

Pour faire face, le club mise sur la jeunesse. Une équipe marketing composée d’étudiants ou de jeunes adultes dynamise la communication, avec plus de 200 publications par an sur les réseaux. Et la passion est toujours là. “ On veut créer une ambiance, une identité forte. Montrer qu’on peut faire de belles choses à notre niveau”, résume Sylvain.

Et Françoise de conclure, d’un ton simple mais déterminé : “Tant que je peux, je continuerai à aider. Parce qu’on y vit de belles choses ici.”