EdF (M)
Les Bleus balayent la Biélorussie
Premier match et première victoire pour l'équipe de France dans le tour principal de cet Euro. Les Bleus n'ont pas fait de détails face à la Biélorussie (34-23).
Il faudra certainement attendre un poil, jusqu'à samedi soir et le match contre la Croatie, pour savoir ce que peut vraiment espérer l'équipe de France dans ce championnat d'Europe, tant l'adversité était faible ce soir. Il a fallu en tout et pour tout trois minutes à la France pour prendre la mesure de son adversaire. Trois arrêts de Saldatsenka, voilà ce qu'on retiendra des Biélorusses dans cette première mi-temps. Le reste, c'est l'équipe de France qui l'a fait. Nikola Karabatic, comme pour prouver à tout le monde que tout allait pour le mieux, inscrivait quatre des cinq premiers buts tricolores de la rencontre, neuf au total dans ce premier acte, et au bout d'un quart d'heure, le match était déjà plié (10-3, 14'). Les partenaires de Siarhei Rutenka tournaient autour de la défense française sans aucune solution, et quand un tir partait, Thierry Omeyer veillait au grain. Voyant que tout allait pour le mieux, Claude Onesta et Didier Dinart commençaient à faire rentrer la première vague au stand pour donner l'occasion aux jeunes de s'exprimer. Un 10-1 et une entrée de Daniel Narcisse incisive plus tard, la mi-temps était sifflée (20-5, MT).
Des remplaçants convaincants
Les expérimentations continuaient en seconde période, Théo Derot était envoyé galoper, Valentin Porte revenait sur le terrain au relais d'un Rémili qu'on avait vu en quête de confiance tandis que Vincent Gérard, comme contre la Serbie, faisait le boulot dans sa cage. Le maigre public prenait fait et cause pour les Biélorusses mais rien n'y changeait, les Français restaient loin devant (23-8, 39'). Les uns après les autres, les titulaires rejoignaient le banc, Samuel Honrubia et Ludovic Fabregas entraient pour eux aussi participer à la fête. Au bilan de ces entrées, Vincent Gérard continue à marquer des points, tout comme Ludovic Fabregas, très à l'aise dans son rôle de trois bas en défense. Théo Derot, également, a montré de belles choses en apportant de la percussion, bien aidé par un Daniel Narcisse bien mieux luné qu'il y a deux jours (28-13, 48'). Le relâchement des dix dernières minutes, avec une équipe à la moyenne d'âge péniblement au dessus de 22 ans, était presque compréhensible, même si Claude Onesta en profitera certainement pour piquer ses troupes demain matin. Nédim Rémili en profitait pour envoyer quelques sagaies bien senties dans le garbage time, et la France s'imposait finalement 34-23.
FRANCE - BIELORUSSIE 34:23 (20:5)
FRANCE : Gérard (9/27 dont 1/1 pén), Omeyer (10/15 dont 0/1 pén); Rémili (5/10), O. Nyokas (0/2), Narcisse (4/7), Honrubia, N. Karabatic (9/9), Mahé (2/2 dont 1/1 pén), Abalo (0/1), Sorhaindo (2/2), Guigou (1/2 dont 1/1 pén), L. Karabatic (1/1), Fabregas (2/3), Derot (5/8), Porte (0/2), Kounkoud (3/4) BIELORUSSIE : Kishou (1/6), Saldatsenka (13/42 dont 0/2 pén); Brouka, Kulesh (0/5), Babishev (2/2), Khadkevich (9/15 dont 0/1 pén), Pukhouski (4/6 dont 1/1 pén), Rutenka (0/2), Nikulenkau (1/3), Shylovich (1/7), Patsykailik, Yurynok (2/6), Baranau (3/4), Prakapenia (0/3), Karalek (1/1), TsitouA Cracovie, Kevin Domas