EHFCL (M)
Le PSG bat Kiel et termine troisième d'Europe !
Les Parisiens ne repartiront pas les mains vides de Cologne, puisqu'à défaut d'avoir emporté la Champions League, ils ont pris le meilleur sur les Allemands de Kiel dans la petite finale (29-27).
Dès le début de match, les deux équipes montrent qu'elles ne sont pas venues faire de la figuration. Les buts pleuvent des deux côtés, avec Sergiy Onufryienko et Christian Dissinger qui allument les premières mèches. L'Ukrainien se rappelle au bon souvenir du THW Kiel, à qui il avait déjà fait la misère à la Sparkassen Arena, tandis que Nikola Karabatic est préservé sur le banc. Après un petit round d'observation, Thierry Omeyer entame son show et au bout de dix minutes, le PSG a déjà pris quatre buts d'avance (8-4, 10'). Les Parisiens ont même les ballons pour enfoncer leurs adversaires, mais n'en profitent pas. La faute à un Niklas Landin à 100% aux 7m à la pause et à quelques pertes de balle malencontreuses. Et si les Allemands éprouvent quelques difficultés sur jeu placé, ils n'hésitent pas à monter les ballons à fond. Domagoj Duvnjak en rampe de lancement, Rune Dahmke et Christian Sprenger à la conclusion, les Allemands prennent leurs aises dès qu'ils ne sont plus surveillés. Heureusement, Thierry Omeyer monte la garde et Benoit Kounkoud est plein d'inspiration, à l'image de ce tir à dix mètres pour tromper Landin. Un dernier but d'Onufryienko sur le buzzer permet à Paris de rentrer aux vestiaires avec une avance méritée de quatre buts (15-11, MT).
A nouveau un trou à la sortie des vestiaires
Conscients de leurs lacunes, les Kielers décident d'accélérer le rythme en début de seconde période, en poussant tous les ballons. Et ça tombe bien, Duvnjak adore ça. Le Croate alterne jeu pour lui-même, à l'image de ce superbe un contre un sur Abalo, et moments plus collectifs pour envoyer Vujin ou Dissinger à la finition. En l'espace de dix minutes, les Zebras ont refait leur retard (19-19, 40'). A l'image de leur demi-finale d'hier, les Parisiens perdent les ballons, ratent les tirs et remettent leurs adversaires dans le match, d'autant plus que la Lanxess Arena pousse de plus en plus fort. Surtout, ils manquent d'impact défensivement, en retard sur la circulation de balle adverse, et laissé sans aide, Thierry Omeyer ne peut pas faire de miracle. Sauf qu'à 39 ans, le gardien parisien a décidé qu'il ne partirait pas les mains vides de Cologne. Ce sont ses arrêts qui maintiennent Paris la tête hors de l'eau, tandis que Mikkel Hansen et Daniel Narcisse prennent leurs responsabilités en attaque. Ce gros trou d'air passé, le PSG est revenu à égalité (26-26, 54'). Si les cinq dernières minutes avaient été mal négociées par les Parisiens hier, ils les gèrent parfaitement aujourd'hui. Daniel Narcisse intercepte, Mikkel Hansen marque et offre, finalement, la médaille de bronze à ses coéquipiers (29-27, FM). Pas la victoire finale, mais mieux que rien.
PARIS-SAINT-GERMAIN - THW KIEL 29:27 (15:11) Arbitres : Jonas Eliasson, Anton Palsson (ISL)
Paris : Annonay (1 arrêt dont 1/1 pén), Omeyer (14 arrêts dont 0/3 pén); Melic (0/1 dont 0/1 pén), Mollgaard (0/2), Accambray, Kounkoud (3/4), Gunnarsson, Abalo (2/3), L. Karabatic (1/3), Hansen (10/18 dont 3/4 pén), Narcisse (5/7), Onufryienko (6/8 dont 0/1 pén), Honrubia (1/4), N. Karabatic, M'Tima (1/1)
Kiel : Landin (16 arrêts dont 3/6 pén), Katsigiannis (0 arrêt); Duvnjak (5/11), Mamelund, Sprenger (2/3), Dissinger (8/12), Wiencek (3/3), Ekberg (2/3 dont 2/3 pén), Anic, Canellas (2/4), Dahmke (1/3), Jaanimaa (0/3), Williams, Klein (1/2), Brozovic, Vujin (3/9)
A Cologne, Kevin Domas