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Montpellier cale face à Barcelone
Après une défaite en championnat à la dernière seconde face à Saint-Raphaël, le MHB devait se replonger, avec ses blessés, en Ligue des Champions face au grand FC Barcelone. Mais les Catalans n'ont pas plié (23-31, FM).
La différence entre les deux équipes était grande ce soir sur le parquet de l'Aréna. D'un côté, le MHB, touché par de nombreuses blessures et de l'autre, le Barça avec ses cadres qui plus est, efficaces. "Objectivement, sur le terrain, on n'avait pas de quoi rivaliser avec cette équipe" analyse Patrice Canayer. D'entrée de jeu, l'écart entre les deux formations se fait sentir et les Barcelonais prennent tout de suite le match en main (2-6, 6'). Face à un grand Kiril Lazarov (9/16), la défense montpelliéraine peine. De l'autre côté du terrain, la 0-6 du FCB met à mal les Héraultais. Elle récupère des ballons assez facilement ce qui leur permet de trouver des solutions en contre-attaque ou sur fin de montée de balle. En première période, l'écart ne dépassera pas les cinq buts (3-8, 12'). L'entrée d'Arnaud Siffert au quart d'heure de jeu relance le MHB dans la course mais à la mi-temps l'écart est de quatre longueurs (11-15, MT).
Une ossature montpelliéraine jeune
Montpellier, privé de Bonnefond, Grébille, a dû composer avec des jeunes, comme Allan Villeminot qui a tenu l'équipe pendant une grande partie de la rencontre "On a Michaël qui ne joue pas, on a une moyenne d'âge sur le côté gauche qui est de 20 ans et ça ne nous simplifie pas la tâche" confie le jeune arrière qui jouait la veille en Nationale 1. Ajoutez à cela, des cadres comme Dolenec (retour de déchirure), Guigou touché au genou et un Simonet très peu utilisé, et vous obtenez une équipe de Montpellier incapable de tenir le rythme durant la seconde période. L'Aréna bien garnie aura eu un espoir lorsque les Héraultais sont revenus à deux buts des Espagnols (15-17, 37'). Mais c'est sans compter sur Saric et ses 15 arrêts, ainsi que sur la base arrière barcelonaise qui a été efficace. Bien affaibli, le MHB n'était pas au niveau du tenant du titre. En fin de match, les organismes fatigués relâchent la pression, ce qui n'est pas pour plaire à Patrice Canayer qui a fait part de son mécontentement en conférence de presse : "Ce club est fait pour gagner, il faut que les joueurs comprennent cela, que certains se remettent en cause et qu'ils montrent qu'ils ont leur place dans ce club". Au coup de sifflet final, l'addition est symptomatique d'une fin de match à sens unique dans laquelle Barcelone a déroulé (23-31, FM).
Maxime Cohen