CdF - 1/8
Le sursaut de Toulouse
En plein doute en championnat, Toulouse a profité des huitièmes de finale de la Coupe de France pour reprendre sa marche en avant. Les coéquipiers de Jérôme Fernandez se sont imposés de 6 buts (27-33) sur le parquet d'Aix-en-Provence. La logique a été respectée dans les autres rencontres.
Malgré l'absence de Valentin Porte, le Fénix a su trouver les ressources nécessaires pour prendre le meilleur sur le PAUC (27-33). Après deux défaites de suite en championnat, contre Créteil (31-28) et à domicile contre Nîmes (26-30), l'équipe de Toni Garcia a cette fois-ci répondu présent. Face à une formation qu'il pourrait rejoindre dès cet été, Jérôme Fernandez a été au four et au moulin, terminant la rencontre avec 9 buts à son actif. Les aixois ont fait jeu égal avec les toulousains pendant un peu plus de dix minutes (7-7, 12') avant d'être punis à cause de leur manque d'efficacité aux tirs. Cyril Dumoulin a fermé la boutique dans ses cages, avec 18 arrêts sur l'ensemble du match. Toulouse déroule et creuse l'écart (7-10, 16'). A la pause, la situation n'est cependant pas rédhibitoire pour les joueurs de Noka Serdarusic (13-15). Le Fenix passe ensuite la vitesse supérieure, faisant valoir sa supériorité en défense (16-21, 38'). Toulouse décroche sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe de France avec maîtrise.
Après avoir sorti Tremblay au tour précédent, Besançon rêvait de rééditer son exploit face à Cesson. Mais les joueurs de Yérime Sylla ne sont pas tombés dans le piège, se montrant sérieux et appliqués devant leur public (30-20). Progressivement, les bretons creusent l'écart lors du premier quart d'heure, bien aidés par les arrêts de Robin dans les buts (8-5, 14'). Les bisontins souffrent lors de la deuxième partie de la première période. Leur défense subit les assauts répétés des cessonnais, qui rentrent aux vestiaires avec six buts d'avance (16-10). L'ESBM ne reviendra jamais, Cesson réalisant un cavalier seul au tableau d'affichage (22-15, 45'). Les bisontins vont désormais pouvoir concentrer toute leurs énergie sur la Pro D2.
Le PSG s'attendait à affronter une équipe d'Istres revancharde après la claque subie il y a quelques semaines en LNH à Coubertin (41-20). La donne fut cette fois-ci bien différente, Paris s'imposant avec quatre buts d'avance (29-25) en ayant fait tourner son effectif en vue des prochaines échéances nationales et européennes. Thierry Omeyer a de nouveau été omniprésent dans les buts, terminant avec 19 arrêts, soit une moyenne de 43%. Les provençaux ont donc joué le coup à fond, faisant jeu égal avec les parisiens pendant le premier quart d'heure (8-8). Sous l'impulsion de Hansen (6 buts) et Honrubia (5 buts), le PSG fait le spectacle et prend le large (16-11, 27'). A la pause, les joueurs de Gilles Derot ne sont pas récompensés de leurs efforts (18-14). Le PSG a ensuite géré son avance sans jamais être pris à défaut (25-21, 50'). Paris poursuit l'aventure en Coupe de France et reste en piste pour un triplé championnat - Coupe de France - Ligue des Champions.
Il n'y a pas eu de miracle à Massy vendredi soir. Le pensionnaire de Pro D2 est tombé les armes à la main contre Nantes (27-33). Les joueurs de Thierry Anti ont en effet dû batailler pour prendre le meilleur sur une équipe décomplexée, qui a évolué sans pression devant son public. Avec Perisic en gardien du temple, les massicois perturbent les nantais (6-8, 15'). Le HBCN ne parvient pas à creuser l'écart, Massy répondant du tac au tac (9-10, 20'). Les coéquipiers de Desgrolard rentrent aux vestiaires avec deux buts de retard (14-16) mais avec la sensation que le H n'est peut-être pas dans un grand jour. Le duel reste serré et accroché jusqu'à l'entame du dernier quart d'heure (23-24, 46'). Nicolas Claire débloque alors des situations sur la base arrière et permet à Nantes d'aborder avec davantage de sérénité le money-time (23-27, 49'). Les franciliens ne parviendront pas à recoller, mais ils auront offert du spectacle et une belle résistance.