EHFCL - J10
Super dimanche pour le PSG
A la faveur de sa victoire face aux Slovèves de Celje (32-27) et de la défaite de Veszprem à Kiel (24-25), le PSG a repris la tête du groupe A de Champions League.
Pas sûr que tous les joueurs du PSG savaient, à l'heure du coup d'envoi face à Celje, que Veszprem s'était incliné sur le fil à Kiel, leur permettant ainsi de reprendre la tête du groupe. Mais la façon dont ils ont commencé cette confrontation montrait toute leur détermination à finir premiers de ce groupe et à s'ouvrir la route vers le Final Four. Une défense à haute intensité, des montées de balle menées tambour battant, et après neuf minutes de jeu, le PSG avait déjà pris cinq longueurs d'avance (5-0, 9'). Là où ils avaient permis à Celje d'espérer pendant soixante minutes au match aller, ils avaient tué le match en dix minutes. "Celje est une équipe qui est capable de faire de bonnes choses si on la laisse jouer, et on a fait quinze très bonnes premières minutes en défense" confirmait Mikkel Hansen. "Quand on joue sur ce rythme, qu'on monte les ballons, qu'on ne les garde pas, c'est compliqué de nous arrêter." Le trou creusé, le PSG se mettait tranquillement à ronronner, bercé par sa facilité à marquer des buts. Mikkel Hansen shootait à dix mètres ? But. Nikola Karabatic montait rapidement un ballon ? But. Celje semblait bien trop frêle pour supporter la comparaison, d'autant plus que Miha Zarabec, le demi-centre slovène, multipliait les arabesques sans apporter de danger. A 17-12 à la pause, l'affaire semblait plutôt bien embarquée.
Une deuxième mi-temps en ronronnant
Cinq minutes plus tard, l'écart passait à huit unités, et la messe était déjà dite (24-16, 38'). Huit buts, l'écart maximal avant que Noka Serdarusic commence à faire tourner son effectif, avant que les gardiens slovènes ne prennent le pas sur Luc Abalo ou sur Luka Karabatic et que Ziga Mlakar et Blaz Janc ne se mettent à réduire l'écart. Pas forcément du goût du coach parisien, malgré les cinq buts d'avance au score final (32-27) : "Nous avons joué pendant quinze minutes puis pendant quarante-cinq minutes nous n'avons pas joué", une impression que confirmait Mikkel Hansen, préservé pendant les vingt dernières minutes après avoir scoré à sept reprises : "Sur la fin de match, on perd des ballons, on ne joue pas vraiment notre jeu et Celje en profite." Mais forcément, en alignant Henrik Mollgaard, qui n'avait plus autant joué en attaque placée depuis des semaines et un Xavier Barachet qui retrouvait les terrains après presque un mois d'absence, Noka Serdarusic avait accepté le risque de voir Celje réduire l'écart en fin de match, sans pour autant gâcher le bon weekend parisien.
Un chemin encore semé d'embûches
Le PSG a désormais toutes les cartes en main pour finir en tête du groupe, même si le calendrier reste semé d'embûches. En vieux routard de la Champions League, Igor Vori ne le sait que trop bien : "Il nous faut encore jouer Flensburg, aller à Plock et à Zagreb, qui n'a perdu que d'un but face à Veszprem et qui a gagné contre Kiel. La route est encore longue", une impression que confirme Mikkel Hansen pour conclure : "C'est un super weekend pour nous, maintenant il ne faut pas s'arrêter là. Il reste quatre matchs, on a toutes les cartes en main pour garder notre première place. Il faut continuer à travailler pour ne rien laisser passer".
PSG HANDBALL - RK CELJE 32:27 (17:12)
PSG : Omeyer (17 arrêts dont 1/1 pén), Annonay; Melic, Mollgaard (1/1), Vori (1/1), Kounkoud, Barachet (0/1), Gunnarsson, Abalo (4/7), L. Karabatic (4/8), Hansen (7/9 dont 3/4 pén), Narcisse (8/9 dont 1/1 pén), Onufriyenko, Honrubia (2/2), N. Karabatic (5/6), M'Tima (0/1)
Celje : Lezjak (9 arrêts dont 1/3 pén), Gajic (7 arrêts dont 0/2 pén); Blagotinsek (3/3), Ivic (1/2), Babarskas (1/2), Janc (5/5), Marguc (3/3 dont 1/1 pén), Poteko (4/6), Zarabec (2/2), Dujmovic, Kodrin (0/1), Fizuletto, Patrianova (2/2), Dobelsek (1/1), Mlakar (4/4), Zvizej (1/1)
Kevin Domas