Recherche

Pas de résultat

Veuillez taper au moins 3 caractères...

LdC - J3

Montpellier doit l'emporter, le PSG doit enchainer

, par Dalibor

Bonnefond-Montpellier

Montpellier est toujours sans point après deux journées en Champions League à l'heure de recevoir Kolding, tandis que le PSG espère bien continuer sur sa lancée face au Besiktas Istambul.

Après sa victoire à Chambéry jeudi soir (35-25), Montpellier a fait "la moitié du chemin" selon Vincent Gérard, son portier étincelant au Phare avec 14 arrêts. "Sur les deux matchs de la semaine, c'était la victoire sinon rien. A nous de finir le boulot face à Kolding". Une équipe danoise qui reste, elle aussi, sur deux défaites en deux matchs dans la grande coupe européenne, à Kristianstad (28-35) et à domicile face aux Rhein-Neckar Löwen (18-30). Et bien que les Danois pointent à la seconde place de leur championnat, ils on déjà chuté à deux reprises en six matchs de championnat. "On ne s'attendait pas à être autant en difficulté" concède Cyril Viudes, le pivot français de l'équipe. "Deux défaites en six matchs de championnat, ça n'était jamais arrivé depuis que je suis là. En Champions League, on s'incline à Kristianstad alors qu'on ne s'y attendait pas et face à Rhein-Neckar, on commence super bien, puis on s'écroule et on prend une volée. Même si ils sont pour moi dans le top 4 européen, on ne l'avait pas vu venir non plus". Les raisons d'une telle débandade ? Les blessés, puisque le pivot Torsten Laen, le défenseur Lars Jorgensen et le gardien Markus Cleverly ont été rapidement éloignés des terrains. Les deux premiers, piliers de la défense, ont fait leur retour en championnat mercredi, mais une autre absence vient enquiquiner Henrik Kronborg, le coach danois. Konstantin Igropoulo, l'arrière droit russe et seule recrue de cet été en provenance de Berlin, ne sera lui non pas du voyage à Montpellier. Opéré de l'appendicite en Allemagne en décembre dernier, il a développé une infection sur un segment restant de son appendice. "La preuve que nos soucis ne sont pas la faute à la préparation estivale ou au staff ou à l'effectif" explique Viudes, 33 ans, désormais un des cadres de l'équipe. "Notre plan de jeu n'a pas bougé, on n'a qu'un seul nouveau joueur et pourtant on n'y arrive pas, notre jeu n'est pas en place".

Mettre du rythme, une des clés du match

Spellerberg KoldingFace à cette équipe dans le doute, Montpellier se présente renforcé dans ses certitudes après sa victoire en Savoie. Et après avoir tenu la dragée haute au Vardar Skopje et à Kielce pendant quarante minutes, les hommes de Patrice Canayer aimeraient bien l'emporter en jouant soixante minutes à fond dimanche. "Dans nos deux matchs de Champions League, on fait des premières périodes convaincantes avant de finir moins bien" explique Vincent Gérard. "On a un effectif plutôt jeune, qui peut être parfois irrégulier, mais il ne faut pas oublier aussi qu'en face, Kielce et Skopje étaient deux gros morceaux". Sans Dragan Gajic et avec un Diego Simonet encore ennuyé par son épaule, le MHB "ne doit pas s'apitoyer sur son sort. On va avoir des moments difficiles, à nous d'en sortir grandis". Face à Kolding, seizième de finaliste des deux dernières éditions de la Champions League, il sera indispensable de mettre du rythme afin de fatiguer une équipe dont la moyenne d'âge arrive à 35 ans. De son côté, Cyril Viudes sait qu'il conviendra de ne pas donner des munitions à ses adversaires. "On va essayer de jouer à notre rythme et de ne pas perdre trop de ballons. A Montpellier, tu perds le ballon, tu es puni parce que ça court vite" explique-t-il. "Ne pas mettre Vincent Gérard en chaleur, s'appliquer sur les sorties de balles, voilà les clés du match". Kolding se positionne donc en outsider, malgré la présence dans ses rangs de Kasper Hvidt et de Bo Spellerberg (photo de gauche), 464 sélections en équipe du Danemark à eux deux. "Il est malin Cyril, là aussi on sent l'expérience" en rigole Vincent Gérard.

Compo-MHB-KOLDING

Le PSG dans l'inconnu du Besiktas

Serdarusic PSG 3Si le danger danois est parfaitement identifié par les Montpelliérains, l'équipe turc du Besiktas Istambul est, elle, une quasi néophyte sur la scène européenne. La section handball d'un des plus grands clubs omnisports turc avait découvert la Champions League la saison dernière avant d'être placée dans les poules hautes par l'EHF en début de saison. 11 défaites, 1 victoire, tel est le bilan d'une équipe dont les meilleurs éléments sont partis à l'intersaison. L'arrière droit chilien Erwin Feuchtmann est parti à Lemgo (Allemagne), le gardien numéro un de la sélection turque Yunus Ozmusul a lui aussi rejoint la Bundesliga, à Bittenfeld-Stuttgart. Pour renforcer l'effectif, le coach Mufit Arin (en place depuis 2004) a misé sur l'ancien Nantais Nemanja Pribak, sur le gardien serbe Miroslav Kocic et son compatriote Darko Djukic à l'aile droite, qui évoluait au Metalurg Skopje la saison dernière. "On ne sait pas grand chose de cette équipe, mais on a joué la Turquie avec l'équipe de France il y a deux ans, et il y avait de la qualité" tente Luka Karabatic. Les Parisiens, s'ils jouent à leur niveau comme ils l'ont fait à Chartres mercredi, ne devraient pas être ennuyés par les Turcs, d'autant plus que la seule tête vraiment connue de l'effectif turc, l'ailier gauche croate Ivan Nincevic (passé notamment par Berlin), ne devrait pas pouvoir tenir sa place. "Je ne sais pas si on doit la qualifier de faible. Mais si on regarde les autres équipes engagées en Ligue des Champions, Besiktas est un niveau en-dessous. Il faut prendre en compte le fait que ce n’est que sa deuxième participation à la Ligue des Champions" explique Erwin Feuchtmann, qui a connu la première campagne en Champions League du club, "un souvenir inoubliable". "Besiktas est champion national depuis huit ans. Le club gagne tout en Turquie. Le club a su se structurer et grandir pour jouer des compétitions européennes" ajoute-t-il.

Des rencontres à 100km d'Istambul

BARACHET Xavier-PSG-270915-5912Et si on pouvait craindre que l'ambiance turque, toujours fervente, puisse ennuyer le PSG, cela ne devrait même pas être un souci. Quand, la saison dernière, le Besiktas recevait ses adversaires dans le bouillant Sinan Erdem Dome, habituelle résidence des basketteurs du club, cette saison les handballeurs doivent s'exiler à Izmit, à une centaine de kilomètres de là. Résultat, le premier match à domicile face à Celje (20-21) s'est disputée devant une assistance qu'on qualifiera gentiment de "clairsemée". Evidemment, Nikola Karabatic et Mikkel Hansen devraient attirer un peu plus la foule que les jeunes Slovènes, mais on sera sans doute loin du traquenard redouté. Surtout que les Parisiens ont eu le loisir de faire tourner en championnat mercredi. "On passe notre temps à jongler entre récupération et matchs, mais c'est le lot de toutes les grosses équipes" explique le pivot parisien, dont la défense est en progrès constant depuis quelques semaines. Et le match de demain est une nouvelle occasion de prouver les progrès faits, match après match, par le collectif de Noka Serdarusic.

BESIKTAS-PSG Kevin Domas
1
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x