LNH - J15
Dunkerque costaud à Nantes
Menés quasiment toute la rencontre, les hommes de Thierry Anti auront cru jusqu'à la dernière minute à une possible victoire devant leur public. Mais les Dunkerquois ont tenu bon, montrant une cohésion collective de retour.
Quel duel pour relancer la machine en LNH! La confrontation entre les deux concurrents directs pour l'Europe Nantes et Dunkerque partait pourtant avec une grosse part d'inconnu, Vincent Gérard s'ajoutant à la longue liste des blessés à la dernière minute (Afgour et Soudry pour Dunkerque, Entrerrios, Nyateu et Davyes, toujours grippé, pour Nantes) . Touché à l'épaule durant le match de Coupe de France, le week-end dernier, le portier nordiste aura finalement laissé William Annotel verrouiller la porte - avec efficacité - pendant soixante minutes.
Et le mano a mano s'engageait dès les premiers instants, Maqueda et Nagy se répondant pour faire trembler les filets. Mais rapidement, les Violets voyaient ce diable de Butto briller dans son registre registre favori. Poison à l'aile, intraitable au point de penalty, l'artilleur nordiste aura fait preuve d'une impeccable précision... ce qui est loin d'avoir été le fort local.
"Ils sont su mettre les ballons qu'il fallait au fond, eux", résumait, aussi frustré qu'énervé, Nicolas Tournat. A l'instar de son coéquipier et homologue champion du monde Igor Anic, le jeune pivot n'a pas réussi à franchement s'exprimer, la défense de leurs hôtes se jetant sans compter dans la bataille. Ajoutez à cela des Nantais fâchés avec le cadre, malgré des solutions dans leur besace pour recoller au train, et l'agacement ne tardait pas à peser, lui aussi, sur le jeu. Les exclusions pleuvaient mais l'USDK gardait le cap, même réduit à quatre. Revenus à égalité, c'était sur un Annotel brillant que butait Gharbi, quand le bras de Nagy ne tremblait pas. « C'est une reprise difficile mais on s'y attendait. Maintenant, ce n'est pas parce que c'est le champion de France que cela doit être une excuse..., pestait le pivot tunisien. Ça se joue sur des détails, que l'on a bâclés. On a les solutions offensives et on rate la finition."
NANTES-DUNKERQUE : 25-26