LNH - Nantes
Le HBCN découvre sa nouvelle salle
Retour aux affaires sérieuses pour un H remanié qui a pris connaissance de ce qui sera son écrin pour quelques saisons et vivra son baptême de handball début septembre avec le Trophée des Champions.
Cela courait de partout dans la nouvelle maison violette en cette fin juillet. Déjà, pour trouver les vestiaires, mais également pour préparer au mieux cette salle de la Trocardière, qui accueillera finalement le Trophée de Champions début septembre. Un déménagement fatalement moins significatif pour Théo Derot, qui, de toute façon, voit tout sous un oeil neuf : « C'est un peu comme la rentrée en CP, s'amuse le prometteur arrière gauche, beaucoup de changements et un vrai grand saut en avant. C’était une solution mûrement réfléchie, notamment avec mon père (Gilles Derot, son coach à Istres). Intégrer un club plein d’ambition comme Nantes était une superbe opportunité. C’était le bon endroit, au bon moment. J’ai hâte. »
A l'évocation d'Alberto Entrerrios, qui avait annoncé prendre un temps de réflexion quant à une possible reconduction de contrat, Thierry Anti se contentait d'un sibyllin : « Il doit en être en vacances en Espagne, vous voyez bien qu’il n’est pas là ». Le géant du handball espagnol connaît la route pour la cité des ducs et la possibilité de le revoir sous les couleurs du H ne semble pas utopique...
Mais côté absences, le coach du H se doit surtout de composer sans ses deux Sud-Américains Shulz et Salinas - respectivement avec l’Argentine et le Chili aux Jeux Panaméricains - et les Bleuets Salmon, Delecroix et Tournat aux Mondiaux U21. A la liste s'ajoute la "surprise" Igor Anic, le pivot des Bleus ayant dû subir une petite intervention au genou (ménisque). "J'espère qu'on le retrouvera pour la deuxième quinzaine d'août... Maintenant, ces absences ne vont pas nous empêcher de travailler consciencieusement. L’essentiel sera de démontrer de la motivation pour rapidement trouver notre jeu. Cela reste l’objectif de la prépa jusqu’à ce trophée des Champions. On a une base arrière grandement renouvelée, il va falloir trouver le liant nécessaire en défense et je veux que tous y participent cette saison, insiste Anti. Mais aussi offensivement dans les relations avec les demi-centres et pivots. Les cultures sont différentes… » Plongé dans une ambiance très latine, sûr que Vitaly Komogorov, armé de son russe natal, n'a pas fini d'utiliser la langue des signes !