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LNH - Toulouse

M. Zvizej : "Tout est bon à prendre"

, par Dalibor

Zvizej-Toulouse-2

Si le FENIX l'a emporté sur Billère en coupe de France début février, il n'a plus remporté le moindre match en championnat depuis le 26 novembre et un déplacement à Sélestat. Son pivot slovène Miha Zvizej revient pour nous sur les difficultés actuelles de son club, à la veille d'un déplacement à Aix plus important qu'il n'y parait.

- Miha, dans quel état d'esprit abordez-vous le match à Aix demain soir ?

- Pour nous, la situation actuelle est très difficile. On ne joue pas très bien en championnat, les résultats ne sont pas là et c'est compliqué à vivre. Nous allons aller à Aix avec l'ambition de nous imposer, il n'y a aucune chance que nous fassions l'impasse sur la coupe de France. C'est un déplacement qui ne nous réussit pas forcément très bien, on a fait nul cette saison et on a perdu la saison dernière, Aix est une belle équipe mais nous avons à coeur de montrer ce que nous savons faire.

- Cette coupe de France n'est-elle pas l'occasion de rebondir et de se redonner de la confiance en vue de la LNH ?

- C'est sûr que dans notre situation, avec des résultats pas forcément bons, ce genre de compétition peut nous permettre de retrouver de l'unité et de l'allant. Toulouse ne marche pas trop mal dans les coupes, nous sommes déjà qualifiés pour le Final Four de la coupe de la Ligue, donc pourquoi pas ? Dans les situations compliquées, tout est bon à prendre.

"Pas à pointer untel ou untel"

Zvizej Toulouse- Vous parlez de situation compliqué, quel est selon vous le problème du FENIX cette saison ?

- C'est difficile à dire comme ça, c'est une accumulation de pleins de choses. On a connu pas mal d'absences, avec les blessures et forcément quand on a un groupe restreint, on a du mal à trouver les solutions.

- L'incertitude concernant les contrats de certains a-t-elle pesé à un moment ou à un autre ?

- Ce n'est pas un problème de personnes, tout le monde ne joue pas bien, il n'y a pas à pointer untel ou untel. On est assez grands pour faire abstraction de ce genre de choses, pour jouer sans arrières pensées, et je ne doute pas du fait que tout le monde soit motivé pour tirer le club de cette mauvaise passe. On travaille bien à l'entrainement, il nous faut un déclic pour retourner la situation.

- Il va falloir le chercher, ce déclic quand on voit le calendrier qui vous attend...(Paris, Nantes, Dunkerque, Cesson et Saint Raphaël sont au menu de Toulouse en LNH sur les cinq prochaines journées, ndlr)

- Si on avait gagné à Aix en décembre, si on avait battu Créteil et Nîmes ces dernières semaines, ce calendrier aurait été intéressant, il nous aurait permis d'aller peut être gratter quelques points bonus en jouant sans pression. Maintenant qu'on est douzièmes, à se battre pour notre survie, c'est clair qu'on va avoir une obligation de résultats. Jouer le maintien n'était pas notre objectif, et le manque de points fait qu'on voit le calendrier différemment. Il va donc falloir mettre les bouchées doubles pour prendre des points là où on ne pensait pas les prendre.

"Pas la faute du coach"

- Vous aviez abordé la saison avec des objectifs européens, pensez-vous votre équipe prête à jouer le maintien ?

- Oui, on est prêts, le combat n'est pas très différent finalement, il faut prendre les points qu'on joue le haut ou le bas du tableau. Le club a connu la coupe d'Europe pour la première fois depuis dix ans, on a été euphoriques mais on ne peut plus l'être. On ne peut pas évoquer la fatigue, le retour du Mondial, l'accumulation des matchs, c'est le lot de toutes les équipes. C'est juste notre jeu qui ne va pas bien car on a les joueurs et l'entraineur pour atteindre les objectifs.

Toni Garcia 2- En parlant d'entraineur, beaucoup de clubs de LNH ont déjà changé à mi-saison. Vous pensez que cela peut arriver à Toulouse ?

- Toni est arrivé ici et nous a apporté un vrai plus, il a changé beaucoup de petites choses en peu de temps, on a eu beaucoup de travail. On a connu un début de saison fantastique, avec la victoire à la maison contre Dunkerque, et petit à petit on est descendus. On travaille bien à l'entrainement, même en match pendant 45 minutes le jeu tourne bien, mais systématiquement on s'écroule en fin de match. Créteil, Nîmes...toujours le même scénario. On manque de constance dans ce que l'on produit, mais cela n'est pas la faute du coach.

- Pourtant, avec un groupe comme le vôtre, vous ne devriez pas répéter les mêmes erreur...

- C'est vrai qu'avec notre expérience...Il faut qu'on résolve les problèmes rapidement, qu'on arrête d'être éclatés en défense sur les fins de match, de perdre notre concentration dès qu'on perd trois ou quatre ballons de suite. Dès qu'on descend de dix ou quinze pour cents dans notre investissement, c'est facile de perdre le match. On peut voir que le travail paye sur des bouts de match, il faut que cela paye sur soixante minutes.

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