Pro D2 - Istres
Mesnard et Claire rêvent de LNH
Avec un effectif largement remanié à l’intersaison, Istres sera ambitieux en Pro D2. Les provençaux devraient faire partie des favoris pour retrouver l’Elite. Adrien Claire, arrivé de Besançon, et Kevin Mesnard, en provenance de Montpellier, font le point sur leur intégration à Istres.
Avec neuf nouveaux joueurs arrivés cet été en Provence, Gille Derot a profondément modifié le visage de son équipe. Après une année difficile en LNH, son club veut tourner la page et repartir sur une nouvelle dynamique en Pro D2. Adrien Claire, très en vue la saison passée avec Besançon, prend ainsi progressivement ses marques au sein de sa nouvelle formation. « Mon intégration se passe très bien, confie-t-il à Handnews. Je n'arrive pas tout seul, on apprend tous un peu à se connaitre. » Même son de cloche du côté du jeune et prometteur gardien Kevin Mesnard, qui portait le maillot de Montpellier la saison passée. « C'est un groupe jeune avec beaucoup de nouveaux joueurs donc c'est peut-être plus facile que si j'étais arrivé dans une équipe déjà en place depuis longtemps, explique-t-il. En tout cas, j'ai l'impression que tout le monde est sur la même longueur d'ondes. Il y a une super ambiance. »
Le groupe apprend à se connaître
Si le travail a surtout été axé sur la préparation physique depuis la reprise de l’entraînement, les deux sorties amicales contre Nîmes (défaite 32-29) et Montélimar (victoire 40-27) ont donné des motifs de satisfaction. « Les deux premiers matchs ont été intéressants, confirme Adrien Claire, notamment la deuxième mi-temps à Nîmes. On manque encore de rythme et de cohésion sur le terrain mais c'est normal à ce moment de la préparation. Le but est d'être prêt le 4 septembre pour la reprise du championnat. » Les matches amicaux doivent servir à créer des automatismes dans un collectif fortement remanié. C’est le point de vue de Kevin Mesnard. « Ces premiers matchs ont permis au groupe de se découvrir un peu plus, confie l’ancien portier du MHB. On en a sorti de bonnes choses mais aussi de moins bonnes. Avec un tout nouveau groupe, il nous faut forcément un peu de temps pour trouver nos marques, mais la qualité est là et le bilan est quand même encourageant. »
La cohésion du groupe reste donc l’axe de travail majeur pour Gilles Derot et son staff. Les neuf nouvelles recrues doivent s’habituer à de nouveaux systèmes de jeu et créer des affinités entre elles. « Nous n’avons pas énormément de temps avant la reprise du championnat, regrette Kevin Mesnard. On apprend à jouer ensemble et chacun doit participer à ce projet. Gilles est là pour nous guider, nous apporter les outils qui nous permettront d'atteindre cet objectif, mais c'est à nous de réussir à appliquer tout cela sur le terrain. La communication entre les joueurs et l'entraide sont des points très important à ce stade. » Adrien Claire est lui aussi conscient que le défi est encore important dans les prochaines semaines. « Une équipe homogène, ça se construit, avoue-t-il. C'est ce qu'on est en train de faire. »
Objectif : retrouver la LNH dans un an
L’ancien bisontin, qui souhaite avant tout « aider l’équipe à gagner le maximum de matches », ne cache pas l’ambition d’Istres cette saison. « L’objectif est clair et annoncé, affirme-t-il. Nous jouons la montée en LNH » Pour Kevin Mesnard, « les ambitions du club sont importantes et tout le monde en est conscient. One ne va pas se cacher notre objectif de montée. » Le nouveau gardien istréen entend prendre son rôle à cœur dans sa nouvelle équipe. « Mon objectif principal cette saison est exactement le même que l'objectif de l'équipe : c'est la montée en LNH. J'espère avoir un rôle le plus important possible à jouer. Mon objectif n'est pas forcement d'avoir le plus de temps de jeu possible mais surtout de faire les meilleures performances lorsque je serai sur le terrain. » Prochain match pour Istres prévu à partir de jeudi au tournoi international de Valence qui, outre l’équipe locale, réunira les suisses de Berne et la sélection nationale du Japon. Des nouveaux tests importants pour bâtir le collectif provençal.
Olivier Poignard