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Pro D2 – J14

Ivry, le coup d’arrêt

, par Mocanu

popovic ivry Auteur d’un match nul vendredi à Besançon (23-23), Ivry a lâché un précieux point dans la course au titre. Les ivryens voient Mulhouse prendre deux points d’avance en tête du classement suite à son succès contre Strasbourg (30-26). Logique respectée pour Cherbourg contre Billère (32-25) et Chartres face à Angers (31-27).

L’affiche du week-end

Claire Besançon 3L’opposition entre Besançon et Ivry avait tout du match piège pour l’ancien pensionnaire de l’Elite. Dépossédé de son fauteuil de leader lors de la dernière journée de 2014, l’équipe de Rastko Stefanovic avait bien raison de se méfier d’un ESBM euphorique depuis sa victoire en Coupe de France contre Tremblay. Les bisontins ont mené au tableau d’affichage pendant une grande partie de la rencontre, avant de voir Ivry faire la course en tête lors des dix dernières minutes puis décrocher un match nul (23-23) qui vaut de l’or pour les locaux.

Komnenovic BesançonEmmené par Adrien Claire (5 buts), Besançon rentre parfaitement dans son match et soutient la comparaison avec le grand favori pour le titre. Bolaers répond aux offensives de Stankovic et Bataille (3-3, 7’). Les défenses marquent leur territoire de part et d’autre. La Belgique est bien représentée sur le parquet puisque, outre Bolaers pour l’ESBM, Thomas Cauwenberghs se montre intraitable sur penalty (7/8). Il faut bien cela pour maintenir les franciliens dans la partie (8-8, 26’). Komnenovic met en échec les tireurs ivryens, mais Mabire parvient néanmoins à égaliser juste avant la pause (10-10).

Besançon est bien dans son match et poursuit son offensive dès la reprise. Un 3-0 inscrit par Adrien Claire à deux reprises et Bolaers plongent les ivryens en plein doute (13-10, 32’). Ivry se doit de réagir rapidement sous peine de voir les locaux accroître leur avance, poussés par leur public. L’expérience de Popovic s’avère précieuse pour rester au contact (14-14, 36’). Il faut attendre le cœur de la seconde période pour que l’équipe de Stefanovic passe la surmultipliée en inscrivant un 4-0. Le rapport de force s’inverse alors complètement (17-19, 45’). Besançon résiste tout en courrant après le score dans le money time. Les débats sont serrés (21-22, 54’) mais Adrien Claire, encore et toujours, et Scotto, offrent finalement un nul mérité à leur équipe (23-23). Ivry lâche un point important en route.

Le joueur du week-end

Crédit photo : JS Cherbourg
Crédit photo : JS Cherbourg

Malgré un collectif diminué par les blessures et en attendant que sa nouvelle recrue Aleksandar Radovanovic soit qualifiée, Cherbourg a retrouvé le chemin du succès à domicile face à Angers (32-25). Cette victoire acquise avec sérénité est notamment à mettre à l’actif de la grande performance du gardien Obrad Ivezic, auteur de 20 arrêts sur 40 tirs. Le portier cherbourgeois a une nouvelle fois porté son équipe, étant un véritable mur pour les tireurs angevins. Il est le meilleur joueur de cette 14ème journée de Pro D2.

Il aura fallu attendre près de 25 minutes pour que les locaux parviennent à creuser un écart significatif et décisif. Billère avait auparavant fait jeu égal avec son adversaire du jour, répondant du tac au tac à chacun des buts des coéquipiers de Chauvin (6/7 aux tirs).

Crédit photo : JS Cherbourg
Crédit photo : JS Cherbourg

Verdier et Zerbib assurent à la finition pour le BHB (5-6, 14’). La machine Ivezic se met progressivement en route, mais Billère continue à poser des problèmes aux joueurs de Sébastien Leriche (8-9, 22’). C’est alors le moment choisi par Cherbourg pour accélérer significativement et s’envoler au score, grâce à un 5-0 inscrit en 5 minutes, juste avant la pause (13-9, 28’). A la mi-temps, Billère peut regretter d’avoir raté sa fin de première période (13-10).

Cherbourg ne le sait pas encore, mais le plus difficile est fait. Les billérois s’écroulent complètement en attaque, ne parvenant plus à déstabiliser la défense locale ni son gardien Ivezic. Pis, elle encaisse un terrible 8-0 qui met fin à ses espoirs de victoire (24-13, 44’). Le dernier quart d’heure est alors un long chemin de croix pour les joueurs d’Arnaud Villedieu, qui peuvent néanmoins compter sur les 8 buts de Zerbib pour éviter la déroute. Cherbourg peut de son côté savourer ce beau succès (32-25) devant son public.

Les autres rencontres

jeauneau mulhousePassé son affiche de gala en Coupe de France contre le PSG, que plusieurs joueurs strasbourgeois considèrent comme leur match référence cette saison, l’ESSAHB replongeait dans le quotidien du championnat vendredi avec un derby contre le leader, Mulhouse. Malgré le retour d’Ostarcevic, qui n’a pas réussi à trouver le chemin des filets, c’est bien le MHSA qui a conforté sa place en haut du classement (30-26). Il était aussi question de suprématie régionale face à Strasbourg, même si les deux équipes ne poursuivent pas les mêmes objectifs. Avec Jeaneau ou encore Serrano très appliqués aux tirs, Mulhouse a passé une soirée sereine, sans jamais être inquiété par l’ESSAHB. Un 3-0 dès le début du match place les visiteurs au pied du mur (6-3, 9’). Freppel et Fessler tentent de lancer la machine strasbourgeoise, mais Becirovic initie un 4-0 mulhousien (10-5, 20’). Le promu rencontre bien des difficultés à contenir les attaques du leader, qu’elles viennent du pivot ou encore de la base arrière avec Martin. A la pause, le MHSA mène de cinq buts (13-8). En seconde période, le MHSA gère parfaitement son avance. A aucun moment les joueurs de Brahim Ighirri ne paraissent en difficulté (22-14, 42’). Ciobanu se charge de détourner quelques tirs adverses, tandis que Cherrier et Gallotte continuent de faire tourner le compteur (26-20, 51’). Grâce à ce succès (30-26) et au nul d’Ivry, Mulhouse creuse l’écart sur son rival. Une belle soirée pour le leader.

Crédit photo : Jean-Yves Lhors
Crédit photo : Jean-Yves Lhors

Pontault peut s’en vouloir. Même si le combat paraissait a priori déséquilibré, les pontellois se sont inclinés d’un but seulement (25-24) contre Dijon. Privés de leur joker médical Bezerra, qui rêvait pourtant de débuter sous son nouveau maillot contre ses anciens équipiers, ils ont comme souvent cette saison alterné le bon et le moins bon, notamment en début de seconde période où ils ont encaissé un 8-0 (20-12, 46’). Auparavant, les débats avaient été équilibrés entre les deux équipes. Poletti, très en vue en attaque, ainsi que Rac, avaient trouvé du répondant en face d’eux avec Lagier-Pitre ou encore Copitet (3-5, 8’). Dans la lignée de sa fin d’année 2014, Pontault joue avec plus de sérénité et de confiance. Les deux équipes livrent un beau combat, conclu par un léger avantage pour les bourguignons à la pause (12-11). La suite est plus compliquée pour les franciliens, avec ce terrible 8-0 qui les repousse très loin au tableau d’affichage (20-12, 46’). Alors qu’elle aurait définitivement lâché prise il y a quelques mois, l’équipe pontelloise trouve cette fois-ci les ressources pour jeter ses dernières forces dans la bataille. Elle inscrit un 7-1 qui la replace parfaitement pour le money-time (21-19, 48’). Dijon a plus de difficultés à contourner la défense adverse, mais s’accroche (25-23, 57’). Pontault vient finalement mourir à une longueur (25-24). Rageant pour la lanterne rouge de Pro D2.

Crédit photo : Nicolas Salve
Crédit photo : Nicolas Salve

Après trois mois et demi sans victoire à domicile, Nancy a bien commencé l’année 2015 en retrouvant le chemin du succès devant son public face à Valence (29-23). Les nancéens ont pu compter sur les 18 arrêts de l’inusable Nicolas Potteau pour faire déjouer l’attaque valentinoise. Muller et Jonsson ont rythmé la première période, en trouvant à plusieurs reprises des failles dans la défense adverse (8-6, 14’). En face, Valence doit s’employer pour prendre le meilleur sur la défense nancéenne et son gardien. Lazic, Edgar et Radovic sont les principales gâchettes offensives de l’équipe de Milorad Davidovic (11-10, 21’). Grâce à une fin de première période réussie, avec un 5-1 inscrit en quelques minutes, Nancy vire largement en tête à la mi-temps (17-12). Valence n’est alors plus dans le coup. A la peine à la finition, les visiteurs vont progressivement perdre pied tandis que Nancy semble évacuer sa frustration accumulée pendant plusieurs mois à domicile (24-15, 40’). Les nancéens ont fait le plus difficile, et contrôlent alors leur adversaire sans avoir à proposer leur meilleur handball (28-19, 50’). Les valentinois s’inclinent au final de six buts (29-23) et restent onzièmes au classement.

Molinié Chartres 2Même si le spectacle n’était pas au rendez-vous, Chartres a assuré l’essentiel dans sa salle contre Angers (31-27). Pascal Mahé regrettait à l’issue de la rencontre que son équipe ait bafouillé son handball. L’avertissement est cependant sans conséquence pour sa formation, qui profite même du nul d’Ivry pour revenir à un point seulement de l’USI au classement. Chartres a pourtant toujours fait la course en tête, avec Robin Moliné très inspiré en attaque (5/6). En face, Ortega, Damiens et Sacko trouvent la mire (6-5, 11’). Les chartrains doivent attendre un 3-0 d’Oslak, Capella et Cherblanc pour prendre le large au tableau d’affichage (12-9, 21’). Le groupe de Laurent Sorin sait qu’il n’a rien à perdre face à l’une des équipes les plus solides de Pro D2. Les angevins jouent donc le coup à fond et regagnent les vestiaires avec 4 buts de retard (16-12). Le groupe de Pascal Mahé poursuit sur son rythme de croisière, sans qu’Angers ne puisse véritablement contrarier ses plans (25-19, 43’). Grahovac sort plusieurs ballons avec maîtrise, tandis que l’attaque chartraine tombe quelques fois dans la facilité (27-23, 54’). Une rencontre globalement bien maîtrisée par Chartres avant un déplacement à Billère vendredi prochain.

Olivier Poignard

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