EdF (M)
V. Porte : "Remettre les pendules à l'heure avec la manière"
Après une telle victoire (34-23), il n'y a pas forcément grand-chose à analyser. Mais, tout de même, les Bleus veulent retenir leur rebond après la défaite face à la Pologne et abordent le match face à la Croatie de samedi comme un vrai huitième de finale.
T. Omeyer : "On a fait une très bonne entame de match, avec une très bonne défense sur toute la première période. Cela nous a permis d'avoir des opportunités de contre-attaque et de marquer des buts faciles. On a mis l'intensité nécessaire, on leur a montré qu'aujourd'hui, il serait difficile de trouver des solutions. Les jeunes n'ont pas été mal en début de deuxième, on a continué sur le même tempo en défense, mais après, comme l'écart était grand, on savait que les Biélorusses n'allaient pas lâcher et ils sont un peu revenus."
V. Porte : "Dès la première mi-temps, on a vu que nos intentions étaient différentes. On avait en travers de la gorge cette défaite contre la Pologne, il fallait remettre les pendules à l'heure avec la manière et c'est fait. Tout le monde a pu jouer. Ce n'était pas trop facile, on est bien entrés dans le match cette fois-ci et on était supérieurs à eux, c'est tout ce qu'il faut retenir. C'était un match bien géré, mais la Croatie, ça sera autre chose."
N. Rémili : "Je me suis senti bien, même si j'ai eu du déchet qu'il va falloir vite réguler. C'est important de jouer, d'avoir le soutien des partenaires et surtout des cadres qui nous apportent énormément. On sait que, sur ce genre de matchs, on est là pour faire souffler. Collectivement, on a su relever la tête très rapidement après la Pologne, on s'est tous remobilisés et les cadres nous ont rendu le match facile. Quand on voit Nikola avec autant de réussite, autant de détermination, on ne peut pas arriver la fleur au fusil. On se doit d'être sur la même intensité pour avoir un niveau d'ensemble qui reste élevé, quels que soient les joueurs sur le terrain."
C. Onesta : "On a su se rendre le match facile, pour avoir vu la Biélorussie, c'est une équipe qui se qualifie aux détriments de l'Islande, ce qui n'est pas rien. Ils ont mis en difficulté les Croates pendant 45 minutes, et on savait que c'était une équipe qui pouvait nous rendre le match difficile. A partir du moment où on joue à ce niveau là dès le début du match, on débranche vite tous les espoirs et l'équipe adverse a rapidement plus joué pour limiter les dégâts qu'autre chose. Quand on est à +15 à la mi-temps et qu'on sait que dans deux jours on va jouer la Croatie, c'est un match pour que les jeunes joueurs puissent participer et ne se débranchent pas. Ils ont eu l'opportunité de se montrer, de râler pour ceux qui ont raté des choses. Globalement, même la deuxième mi-temps est positive, il y a beaucoup de jeunes joueurs et beaucoup de qualité, mais peu de repères collectifs, donc c'était parfois un peu hésitant. On avait un grand frère qui a essayé de mettre de l'ordre dans la couvée".
Propos recueillis par Kevin Domas