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Paris facile face au Besiktas
Après sa large victoire face à Nîmes, le PSG de Nikola Karabatic devait se replonger dans l'ambiance de la Ligue des Champions pour affronter le Besiktas. Chose faite, les hommes de Serdarusic ont largement dominé les Turcs, 40-28 score final.
Les Parisiens partaient logiquement favoris dans cette rencontre. Mais les Turcs, pas venus pour faire de la figuration, entament le match de la plus belle des manières. Face à une défense parisienne qui a du mal à se mettre en route, ils parviennent à rester au contact des locaux. Cela n'est pas pour plaire à Omeyer qui se réveille dans son but et fait les arrêts. Le portier de l'équipe de France est à 56% de réussite sur le premier acte. En face, Ibrahim Demir le lui rend bien. Les Parisiens prennent la main sur le match grâce notamment à un bon Nikola Karabatic qui trouve les solutions lorsque la défense turque ne le permet pas à ses coéquipiers. En multipliant les croisés, les espaces se créent et cela profite bien à la base arrière française.
La solution Djukic sur les montées de balle
Pour ne pas se faire totalement distancer, les Turcs ont dû faire avec leurs armes. Faisant face à une belle 0-6 parisienne, ils ont exploité le jeu rapide à merveille pour rentabiliser au maximum leur récupérations. C'est pourquoi, on trouve l'ailier droit croate Darko Djukic (7/8 en première mi-temps, 11/16 au total), qui anticipe très bien et se retrouve seul sur les contre-attaques ou sur les fins de montée de balle. Il parvient à trouver le chemin du but dans à peu près toutes les positions et permet aux siens de ne pas être trop distancés à la pause (16-11, MT).
L'explosion du Besiktas en fin de match
Les Parisiens avaient dominé la première période sans pour autant être étincelants. Ils ont montré toute l'étendue de leur domination dans une fin de match à sens unique. On a en effet senti les Turcs en grande difficulté sur leur base arrière face à une défense parisienne qui met énormément d'intensité et un Thierry Omeyer des grands soirs. Les ailiers en profitent sur les montées de balle. En attaque placée, la deuxième mi-temps est pour Mikkel Hansen. Le Danois ne va pas être inquiété, il termine la rencontre à 10/12 au tir. Sans trop s'employer sur la fin de match, le PSG accroit l'écart et atteint les 40 buts, l'addition est lourde pour les Turcs qui ont tout essayé (40-28, FM).
Maxime Cohen