FFHB
Une page du handball français se tourne....
Alors que le financement du projet de la future Maison du Handball est validé et trouvé, c'est une longue et belle page de l'histoire du handball français qui va se tourner ce 29 avril 2016. Ce vendredi, c'est définitivement la fin d'une époque qui sera marquée avec le départ des derniers salariés de la FFHB du fameux 62 rue Gabriel Péri de Gentilly, adresse du désormais ancien siège des instances fédérales du handball français depuis près de 30 ans.
Alors qu'une grande partie des équipes ont déjà changé de bureaux, une solution transitoire, depuis près de 2 ans et en attendant la livraison fin 2018 de la Maison du Handball à Créteil, les derniers permanents ont fait leurs cartons pour quitter ce bâtiment. Arrivés en 1986, après avoir quittés la fameuse rue de la Glacière à Paris, les dirigeants du handball français de l'époque ont jeté leur dévolu sur la ville de Gentilly à proximité de l'autouroute A6 et de l'aéroport d'Orly.
L'illustre 62 rue Gabriel Péri aura connu sans nul doute les plus belles, riches et intenses émotions que le handball français a connu. Des tyrades de ce cher Nelson Paillou au retour des Bronzés de Barcelone en 1992 à l'arrivée matinale des Barjots en provenance d'Islande en 1995, ce bâtiment aura tout connu... même le limogeage à la hâte en 2014 d'un certain Olivier Krumbholz ! Initialement collé à une imprimerie, le siège de la FFHB s'est agrandi au fur et à mesure que le handball français a franchi les différentes étapes de son développement. Du fameux bureau du président au fond à gauche avec sa galerie des trophées en passant par la droite dans le bureau de Daniel Costantini, chaque licencié passé déposer un pli ou récupérer un document officiel gardera naturellement en mémoire ses locaux.
Vendu à la mairie de Gentilly dans le cadre d'une opération immobilière pour financer en partie la construction de la Maison du Handball, le 62 rue Gabriel Péri restera comme un symbole dans l'histoire des instances du handball français. Espérons que les valeurs et l'esprit qui ont animé les premiers locataires survivront au déménagement vers d'autres lieux plus modernes et adaptés.