LdC (M)
Paris, la force tranquille
Délocalisés dans la grande salle de Herning, le Bjerringbro-Silkeborg a contenu le Paris Saint-Germain pendant 20 minutes avant de subir la loi du plus fort (30-36). Paris démontre une nouvelle fois sa force de frappe face à une équipe plutôt en réussite mais limitée sur le temps long.
Pour gagner, Stas Skube avait conscience que son équipe devaient faire le match parfait. Une intention non cachée de bousculer le cador parisien, illustrée d'entrée avec une première défense très solide qui met sur le reculoir le PSG. Au bout d'une minute trente-huit, les Danois récupèrent la balle et inscrivent le premier but par Johan Hansen (1-0, 2e). Le début d'un temps fort des locaux, poussés par 12000 supporters (3-1, 4e). À défaut de Mikkel Hansen - cahin caha pour son retour - c'est bien l'ailier droit Johan Hansen qui met les balles dans les filets. Paris patauge, mais revient une première fois par Luc Abalo (4-4, 8e) et se maintient à l’affût grâce à sa colonie Danoise Mikkel Hansen - Henrik Molgaard, qui se souviennent des bons exploits de leur équipe nationale dans cette salle (7-7, 13e). Il faudra encore attendre pour passer devant, la faute à Nikolaj Markussen stratosphérique des 12 mètres (6/7 à la pause) et qui forcera Gorazd Skof à laisser sa place à Thierry Omeyer... Sans grande réussite dans un premier temps (10-8, 17e). Jusque là, le plan du BSV Silkeborg n'est effectivement pas loin d'être parfait.
Paris, la puissance en plus.
Le tournant intervient à la 20e minute. Nikola Karabatic - excellent au demeurant (9/12) - subit une faute irrégulière et dangereuse de Stefan Hundstrup. Le demi-centre se remet debout et entre en mode bersek, cassant enfin le plafond de l'égalisation (11-12, 20e). Comme Nedim Remili (photo) rentre enfin dans la danse (4/7 à la pause), la charge devient trop lourde pour Silkeborg, même avec le travail de titans de Michael Knudsen et Nikolaj Markussen. À la pause, Paris a pris un avantage net (16-19, MT). Avantage confirmé au retour des vestiaires par une série d'arrêts de Thierry Omeyer, impérial pendant plusieurs minutes et qui permet de creuser l'écart jusqu'à +7 (16-23, 35e). Un écart important et maintenu malgré quelques balles perdues et les exclusions coups sur coups de Remili et Molgaard (20-25, 40e). Paris impose sa puissance que ce soit du métronome Nikola Karabatic ou du frais Nedim Remili (21-28, 43e). Et même si Daniel Narcisse harangue les troupes afin de ne pas se laisser endormir à dix minutes du terme, l'issue ne fait plus de doute dans la salle. Jakob Lassen (21 ans) et Kasper Olsen sont lancés au travail, en préparation des futures échéances du BSV, tandis que le PSG approfondi ses combinaisons et lance Benoît Kounkoud. Au final, une nouvelle victoire 36 à 30. Victoire précieuse car même si elle est moins prestigieuse que Flensburg, il ne fallait pas négliger cette étape. Le PSG occupe désormais la deuxième place du groupe A avant de recevoir le leader invaincu Barcelone le 12 novembre, après la trêve internationale.
La feuille de match
Bjerringbro-Silkeborg - 30
Exclusions : Thomsen, Espersen (2), Hundstrup (2).
Sebastian Frandsen (GB) ; Sören Rasmussen (GB) - Klaus Thomsen (2/2) ; Nikolaj Nielsen ; Jacob Lassen (2/4) ; Johan Hansen (3/6) ; Sebastian Skube (3/6) ; Kristian Orsted ; Rasmus Kier (0/1) ; Kasper Olsen (2/4) ; Allan Damgaard Espersen (5/9) ; Nikolaj Markussen (6/8) ; Stefan Hundstrup (1/3) ; Kristian Klitgaard (4/5) ; Rasmus Jensen ; Michael Knudsen (2/3).
Paris SG - 36
Exclusions : Molgaard (2), Remili, L. Karabatic.
Thierry Omeyer (GB) ; Gorazd Skof (GB) - Uwe Gensheimer (6/6 dt 1/1 à 7m) ; Henrik Molgaard (3/3) ; William Accambray ; Luka Stepancic ; Benoît Kounkoud (1/1) ; Nedim Remili (7/14) ; Luc Abalo (3/4) ; Luka Karabatic (2/2) ; Mikkel Hansen (5/8) ; Daniel Narcisse (0/1) ; Jesper Nielsen ; Nikola Karabatic (9/12) ; Jeffrey M'Tima.
Maxime Thomas