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LFH - ESBF

R. Tervel : "L’avenir est devant nous"

, par Mocanu

Tervel Comte

C'est l'un des plus beaux palmarès du handball féminin Français, elle est aujourd'hui coach de l'ESBF : Raphaëlle Tervel revient pour Handnews sur la saison de son club, sur les ambitions futures de Besançon et nous parle du quart de finale de play-offs contre Nice.

La saison à l'ESBF

BesançonUn mot sur la saison de l'ESBF, votre première en tant que coach principale ?

La saison est plus que positive et même au-delà de nos espérances de début d'année. En montant cette année, on attendait de voir quel allait être notre niveau dans cette LFH en sachant qu'on allait jouer le maintien. Et puis il se trouve qu'avec le forfait de Mios associé à notre bon début de saison, nous sommes arrivés à la trêve de décembre dans une position assez inattendue avec un maintien quasiment assuré.

Vous avez donc pu changer les objectifs au mois de décembre finalement ?

Le maintien étant assuré, c'est vrai qu'on voulait jouer absolument les play-offs en fin de saison. Le travail a été bien fait dans cette deuxième partie de saison et nous voilà arrivées à jouer ce quart de finale de play-offs contre Nice avec l'objectif pour nous d'encore surprendre et de passer cette étape.

Est-ce que l'alchimie au sein de l'équipe entre les recrues espagnoles notamment (Jessica Alonso, Maria Munez, Patricia Elorza) et les jeunes de l'équipe (Alizée Frecon, Amanda Kolczynski ) est la clé de la réussite de l'ESBF ?

Évidemment le gros point fort de l'équipe c'est avant tout la cohésion qu'il y a au sein du groupe. Elles s'entendent toutes très bien et ça c'est rare donc il faut absolument qu'on le garde et qu'on en profite pour l'avenir. Chacune n'hésite pas à mettre de côté ses performances individuelles pour le bien de l'équipe et c'est très important pour nous.

Les play-offs

Darleux-Nice-725-22 pour Nice au match aller, 29-26 pour l'ESBF au match retour. Quelles vont être les clés de ce quart de finale aller-retour ?

Ça va être un gros duel en perspective, les filles n’ont pas l'habitude de jouer ce genre de rencontre. C'est un peu notre Coupe d'Europe à nous sur cette saison. Il va falloir être bon en défense tout d'abord, puis il faut gérer les écarts pour pouvoir encore y croire sur le match retour.

Vous venez de parler de l'inexpérience sur ce genre de match de vos filles : y a t-il justement une préparation particulière pour cette rencontre ?

Non, comme d'habitude on a récupéré tout le monde cette semaine. Cela faisait 3 semaines qu'on travaillait sans le groupe au complet car les filles étaient en sélection ou certaines au repos. Donc l'idée était de retrouver notre jeu collectif et de mettre l'accent sur la défense. Je n’ai pas eu de numéro 3 pendant quelques semaines donc il fallait recentrer tout le monde sur l'aspect défensif pour vite retrouver notre cohésion mais au vu des séances ça a l'air de vite revenir.

Son rôle de coach et l'avenir

BesançonPremière saison en tant que coach principale après avoir été l'adjointe de Camille Conte la saison passée. Est-ce que cela se passe comme prévu pour vous ?

Ça se passe vraiment bien notamment avec Sandrine Delerce car il faut rappeler que je ne suis pas toute seule, c'est vraiment un duo complémentaire. On a les mêmes valeurs, la même vision du jeu et elle sait apporter le petit plus en attaque et moi en défense. En plus les joueuses sont super motivées et à l'écoute, le jeu progresse et on voit qu'entre les matchs de début d'année et ceux d'aujourd'hui il y a une réelle progression. Mais c'est vraiment bien car nous on apprend aussi de nos erreurs sur le banc donc tout le monde va dans la même direction et ça c'est très bien.

J'ai vu dans certaines de vos interviews que la volonté de coaching était venue sur la fin de votre carrière. C'était une vocation ou cela s'est développé au fur et à mesure ?

Non c'est vrai qu'au début de ma carrière je me souviens avoir dit que je ne serais jamais sur un banc de touche donc c'est vrai que cela s'est développé au fur et à mesure. Avec l'évolution du rôle de coach aussi qu'on a pu voir notamment en Équipe de France avec Olivier Krumbholz et au contact de Martin Ambros aussi, il y a un vrai dialogue qui s'est installé. Au fil des années, cela est paru comme une évidence. Et j'avais forcément envie de commencer dans mon club de cœur mon expérience de coach.

Pour finir, quelles sont les ambitions pour l'ESBF à plus ou moins long terme ?

Il ne faut surtout pas griller les étapes mais il est clair que d'ici deux ou trois ans retrouver la Coupe d'Europe serait vraiment génial pour faire revenir encore plus de monde au Palais des Sports, même si cette année on a réussi à fédérer un public derrière nous. On est sûr que l'avenir est devant nous avec ce groupe.

Propos recueillis à Besançon par Nathan Contreras

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