CDL - Finale
Paris pour une première !
Parler de revanche serait un peu excessif. Mais Nantes et Paris disputaient bel et bien leur cinquième opposition de la saison. Sur le plan comptable le club de la capitale avait un avantage avant le coup d'envoi avec un bilan de deux victoires contre une nantaise et un match nul. Pour autant, l'an passé, Montpellier s'était imposé et avait empêché le PSG de décrocher sa première Coupe de la Ligue. Les cartes étaient donc redistribuées dans un duel qui place assez rapidement le H en position favorable (4-7, 8'). Olivier Nyokas en feu, Nicolas Tournat sort ses tentacules pour se saisir du moindre ballon qui passe et ça fait les affaires de la bande de Thierry Anti. Face à Paris, tout le monde sait que ce n'est pas suffisant et la suite le montre. Mikkel Hansen se réveille peu à peu, Luc Abalo est intraitable face à un Cyril Dumoulin qui peine à faire des arrêts et les Parisiens reprennent la mène. Au final, dans un match qui s'emballe, on voit un réel combat dans lequel les coups sont systématiquement rendus et pour cause, il manque des arrêts de gardien pour faire la différence. C'est d'ailleurs ce qui permet au PSG de ne pas rentrer au vestiaire mené, puisque Skof, rentré sur l'ultime 7 mètres de la période, barre la route au tir de David Balaguer et empêche ainsi Nantes de passer devant (16-16, MT).
Skof décisif, Paris déroule
C'est d'ailleurs le Slovène qui prend la place d'Omeyer au retour des vestiaires, un choix qui s'avère payant. L'ex-nantais met en échec ses anciens coéquipiers. La relation avec le pivot coupée, la base arrière peine à se frayer un chemin pour trouver des solutions et Paris s'envole. Tant Nicolas Claire qu'Eduardo Gurbindo travaillent mais les Parisiens semblent impassibles et ne bougent pas. Les rotations avec Théo Derot et Romain Lagarde ne sont pas plus efficaces. Là où les Nantais avaient fait la différence hier face à Dunkerque avec leur banc, cette fois, ça ne passe pas. Dans son but, Arnaud Siffert n'est guère plus efficace que son compère et la distance se crée vite entre les deux équipes (20-17, 34'). Au moment où les ils font l'effort pour revenir, Paris passe la vitesse supérieure (23-22, 45'). Les quelques arrêts de Siffert ne suffisent pas face à arrêter Nikola Karabatic qui fait des miracles tandis que Mikkel Hansen se fait plaisir et Nédim Rémili lâche son bras alors que le H bataille face à la 0-6 parisienne. C'est donc à l'expérience que le PSG gère les dix dernières minutes pour ne pas se faire peur et tracer sa route vers sa première Coupe de la Ligue. Malgré un léger retour en fin de rencontre, les hommes de Noka Serdarusic restent sérieux jusqu'au coup de sifflet final. Le H n'aura donc pas démérité et a manqué du second souffle qui lui aurait permis de revenir.
De Reims, Maxime Cohen