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Le mondial de Catherine Gabriel

, par Kucerka

Remplaçante de l'équipe de France, Catherine Gabriel fait partie des trois joueuses - avec Jannéla Blonbou et Orlane Kanor - à vivre avec le groupe France jour et nuit mais a vibrer en tribunes pendant les matchs. On a cherché en savoir un peu plus.

C’est vrai qu’on avait plus souvent l’habitude de la voir multiplier les arrêts dans le Doubs où elle est une joueuse incontournable de l’ESBF. Désormais il faut s’habituer à la voir vêtue de vert ou de jaune (couleur des maillots des gardiennes en équipe de France) même si pour l’instant elle vit les matchs depuis les tribunes. Pour sa première participation à un mondial, Catherine Gabriel fait partie des trois remplaçantes, prêtes à rentrer dans le groupe à tout moment. Ce n’est pas pour autant qu’elle ne vit pas à fond le parcours de ses coéquipières. « On a le même stress qu’elles, voire plus des fois! » explique la gardienne de 23 ans « On vit par procuration ce qu’elles elles vivent sur le terrain ». C’était le cas notamment face à l’Espagne (25-25), où depuis les gradins Catherine, alors seulement accompagnée par la jeune gauchère, ne tenait plus en place. « On était debout, dans les tribunes, on était stressées, on vivait le truc à fond! » et visiblement elles n’étaient pas les seules. « On était avec le préparateur physique, Pierre Terzi qui est assez démonstratif et on ne tenait plus en place » sourit-elle.

Si dans l'Arena Leipzig, elles avaient pu se faire entendre auprès de leurs coéquipières et sauter sur le terrain après la victoire face aux Monténégrines (25-22), pas certain qu’il en soit de même à Hambourg. « On a dévalé les marches tellement on était contentes! On avait tellement envie de partager avec elle qu’on n’a pas attendu le signal de la sécurité » rigole-t-elle. Bon, pas sûr que ce soit la même dans la Barclaycard Aréna (13 000 places) en cas de qualification pour la finale. Et pour cause, on annonce la salle pleine pour l’événement. Ce n’est pourtant pas ce qui va les empêcher de pousser leur équipe pendant les soixante minutes face à la Suède (20h45).

Outre les moments de convivialité et de vie avec l’équipe, Catherine, Jannéla et Orlane ont un programme qui leur est adapté avec leur préparateur physique, Pierre Terzi- qui lui aussi visiblement vit les matchs à fond-  pour garder le rythme. « Quand les filles ne s’entraînent pas pour qu’elles aient un peu de repos, on a une séance de musculation ou de PMA (puissance maximale aérobie ndlr) avec Pierre Terzi». Sinon, tout le reste du temps et ce jusqu’à la dernière causerie d’Olivier Krumbholz avant la rencontre, elles sont avec le groupe.

Un apprentissage grandeur nature

Si elles sont là pour remplacer en cas d’une éventuelle blessure, les trois joueuses sont présentes pour prendre de l’expérience avant tout, pour un jour prendre le relai. « Cela nous apprend beaucoup. A l’entraînement Amandine (Leynaud) et Cléo (Cléopatre Darleux) me donnent des conseils. Je pense qu'elles vont vite me faire progresser » témoigne la gardienne. C’est tout aussi l’intérêt d’intégrer de jeunes joueuses dans un groupe afin que la transition soit moins difficile lorsqu’il faudra la faire. Pour l’heure, elle reste confiante pour ce match face aux Suédoises qu’elle vivra depuis les tribunes hamburger et voit logiquement les siennes s’imposer pour une finale, on l’espère, ce dimanche dans cette même salle. « On voit que l'équipe a franchi un cap. Peu importe qui est sur le terrain on voit que ça roule. Je suis impressionnée, tout le monde apporte, même quand les cadres ne sont pas sur le terrain » souligne-t-elle avant de terminer par un petit pronostic d'un +3 face à la Suède, tout sourire.

A Hambourg, Maxime Cohen.

Mondial 2017 – Demi-finale France – Suède, vendredi 15 décembre à 20h45 à Leipzig, sur @handnews_live, TMC et beIN Sports

 
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