Mondial 2017
N. Karabatic : « Tellement magique »
Vainqueurs de six buts de l’Islande (31-25), les Bleus affichaient un visage radieux en zone mixte à l’issue de la rencontre. Conscients que leur début de première période n’a pas été optimal, ils voulaient surtout garder en tête la ferveur qui a entouré la rencontre avec 28.010 spectateurs dans le stade Pierre-Mauroy. Et penser à la suite avec un quart de finale à nouveau à Lille mardi soir.
Adrien Di Panda : «On est ravis de notre prestation. On a pris la mesure de la rencontre progressivement. Le contexte a forcément joué un rôle au départ car être dans un stade qu’on ne connaît pas, avec une atmosphère différente, n’est pas neutre. Il y a avait une pression particulière. Le début de seconde période a été déterminant. On est très heureux de l’issue, d’autant plus qu’on n’a pas de blessés. On a fait un match sérieux et engagé. On a pris 5 minutes à la fin pour célébrer avec notre public. Au début, on a du mal à s’imaginer qu’il y a 28.000 personnes dans la salle. Cela fait chaud au cœur lorsque les lumières se rallument et qu’on en prend la mesure. C’est inimaginable pour un handballeur ! Il était hors de question pour nous que le mondial s’arrête là et qu’on rentre à la maison. C’est pour cela qu’à la pause, on s’est dit qu’il fallait se libérer. »
Didier Dinart : « Le début de match a été stressant. Progressivement, on s’est installés dans la rencontre. On a pu tester différents schémas en défense. On continue à tester et plus on avancera dans la compétition, plus notre jeu sera varié. On s’y prépare tranquillement. On savait que ce serait dur contre cette équipe islandaise. C’est un match à élimination et le contexte est forcément différent de celui qu’on a connu jusqu’à présent. On savait qu’il fallait être présent dès l’entame de la seconde période, en étant plus agressifs en défense. L’Islande a ensuite cédé progressivement. Je suis heureux car les joueurs ont bien respecté les consignes. Ludovic Fabregas est le joueur le plus utilisé et l’un des plus efficaces mais il commence à fatiguer. »
Nikola Karabatic : « On était mal partis car on a eu quelques problèmes en attaque, on a raté quelques tirs dans les premières minutes. Il était important de ne pas s’affoler. On est revenus petit à petit au score. On savait que ce serait difficile car les Islandais n’avaient rien à perdre. Jouer dans un tel stade, c’est tellement magique dans la vie d’un handballeur. On ne peut pas le décrire. C'est inoubliable et ça nous donne tellement d'énergie. On avait envie de prendre ce plaisir là en restant sur le terrain à la fin. »
Propos recueillis par Olivier Poignard, à Lille