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Mondial 2017

N.Karabatic "On a pris l'ascendant sur eux"

, par Kucerka

Biélorussie Karalek

Nikola Karabatic, l'homme à tout faire de l'équipe de France retrouvera son meilleur ami, Vid Kavticnik en demi-finale. Une rencontre qui se jouera dans un Bercy plein face aux Slovènes que l'on n'attendait pas forcément dans ce dernier carré.

Vous l'attendiez cette demi-finale à Bercy ? 

Non on s'attendait à rien en particulier. On se concentrait sur les matchs qui arrivaient au fur et à mesure de la compétition, on ne regardait pas plus loin. C'est une de nos forces. Maintenant on est là, on est heureux, on est fier de notre parcours mais on sait qu'on a rien gagné. Pour nous ce sera une première finale, on reste concentrés. On respecte énormément les Slovènes. Ils ont fait un très beau parcours, ils jouent bien au hand.

Arrivez-vous à faire abstraction de l'attente qu'il y a autour de l'équipe ? 

Tout le monde nous a toujours attendus, pour nous ça ne change pas grand chose...

Vous rencontrerez aussi votre ami, Vid Kavticnik... 

J'ai très souvent joué contre lui. Je suis très content pour lui, c'est mon meilleur ami et je suis très heureux qu'il arrive aussi loin avec son équipe  et qu'il joue bien, en plus il est capitaine. Demain ce sera une autre histoire, on est l'un contre l'autre mais on a l'habitude. Pendant une heure on sera opposé et après on sera deux amis de nouveaux.

Qu'est-ce qui vous a lié tous les deux ? 

On a joué ensemble à Kiel puis à Montpellier.On a passé beaucoup d'années ensemble et on s'entend plus que bien, c'est une belle histoire d'amitié. En plus nous sommes tous les deux de la même génération. On s'est tous le deux retrouvés à Kiel à 21 ans. On a passé quatre années fantastiques à Kiel, on a gagné énormément de choses ensemble et traverser beaucoup d'aventures.

Vos deux victoires en préparation face aux Slovènes, vous les voyez comme un avantage ? 

C'est un avantage psychologique parce qu'on a pris l'ascendant sur eux. D'un autre côté ça peut être un inconvénient. Ils peuvent jouer sans rien avoir à perdre et sans pression en ne s'estimant pas favori sur ce match là donc ça peut être à double tranchant.

On sent que physiquement vous prenez le dessus sur vos adversaires à chaque fois... 

Peut-être, je ne sais pas. J'analyse pas forcément. On a gagné des matchs, on met ça derrière nous parce que ça ne garantit rien pour la suite. Ça nous est égal de savoir comment on a gagné. L'important c'est le résultat et on met ces matchs derrière nous.

Propos recueillis par Maxime Cohen.

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