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Mondial 2017

Vis ma vie de 17e avec Yanis Lenne

, par Kucerka

FRANCE Lenne

Nous sommes allés à la rencontre de Yanis Lenne qui n'a pas encore eu l'occasion de s'exprimer sur le terrain depuis le début du mondial. S'il vit avec le groupe au quotidien, il regagne les tribunes lors des matchs pour y assister. 

Depuis le début de la préparation, il vit au quotidien avec les Bleus. A tout juste 20 ans, il vit en effet sa première compétition internationale avec l'Equipe de France A. En revanche, si les Fabregas ou autre Mem ont eu l'occasion de fouler les parquets des salles combles, lui il vit les matchs en tribunes. Tous les jours, il prend part aux entraînements, bénéficie du même traitement que ses coéquipiers sauf lorsque la préparation d'avant match débute. En effet, au moment de l'échauffement, le jeune gaucher de Sélestat devient le "nouveau jouet d'Alain Quintallet" comme l'avait si bien précisé Didier Dinart: "Au quotidien je vis avec tout le monde, c'est juste au moment des matchs que ça change. Quand les joueurs vont à l'échauffement, je continue une préparation physique personnelle de mon côté" nous expliquait-il. Il passe en effet ses rencontres aux côtés des autres membres du staff qui n'ont pas leur place sur le banc de touche et rejoint l'équipe lorsqu'elle rentre au vestiaire, à la mi-temps et en fin de match. Un supporteur pas comme les autres ? "C'est difficile de se positionner. Je suis un peu supporteur et un peu joueur à la fois. On peut dire que je suis un supporteur qui vit l'aventure de l'intérieur comme si j'étais sur le banc, je vis le match  à 200%". Le jeune protégé de Christian Gaudin en club  est donc là avant tout pour apprendre aux côtés de grands joueurs qui ne peuvent que le pousser vers le haut pour après qu'il puisse s'imposer, avec la génération dorée qui arrive, comme un cadre dans cette sélection : "j'apprends énormément ici, depuis le début de la compétition c'est que du bonus de pouvoir vivre ça. J'ai beaucoup de chance d'assister à cette compétition en tant que 17e joueur" mentionne-t-il.

"Le plus dur c'est le moment des matchs"

On n'a cessé de le dire de partout, lorsque les Bleus ont foulé le parquet, à chaque fois ils ont vécu de grands moments d'émotion avec le public. Que ce soit à Paris pour le match d'ouverture, à Nantes pour les phases de poule et encore plus à Lille pour les phases finales, le spectacle a été au rendez-vous. Pas de quoi laisser Yanis indifférent qui lui doit ronger son frein en tribunes lorsque les Bleus entrent sur le parquet: "Les moments les plus durs sont souvent l'entrée des joueurs, quand je vois lu public et l'atmosphère qu'il y a dans la salle. J'aurais aimé être avec eux c'est sûr. Les matchs sont souvent les moments les plus difficiles" précise-t-il. Des moments certes un peu frustrants que la bonne ambiance dans le groupe fait vite oublier une fois le coup de sifflet final donné "j'ai la chance d'avoir des joueurs de ma génération dans l'équipe, ça a facilité mon intégration. Elle s'est faite de manière naturelle et sans qu'il y ait de problèmes" conclut Yanis. Pour la finale, il devrait en être de même pour lui qui suivra le France / Norvège des tribunes de Bercy.

De Paris, Maxime Cohen.

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