Mondial - Gr. A
La Russie s'en sort, le Japon bredouille
La Russie a donc maîtrisé son dernier match de la phase de poule face au Brésil. Dans l'autre rencontre, le Japon a tenté d'exister face à la Norvège qui n'a pas fait de détails.
C'est sans son capitaine, Timur Dibirov que Dmitry Torgovanov a décidé d'aborder le match contre le Brésil. Prêt à décrocher sa deuxième victoire avant d'aborder les huitièmes de finale met beaucoup de rythme dans ce qu'il fait. En face, la Russie ne manque pas de mettre de l'intensité physique. Ceci étant, cela donne un combat équilibré entre deux formations qui se rendent les coups sans hésiter. L'écart ne dépasse en effet jamais les deux buts. Jusqu'à ce que les Brésiliens fassent perdre les pédales à l'attaque russe qui ne parvient pas à courir vers le but. De ce fait, le Brésil, bien emmené par Langaro et ses ailiers qui montent les ballons, prend trois longueurs d'avance (12-15, 28'). Un petit retard que les coéquipiers de Dimitry Kovalev n'auront pas de mal à rattraper avant de rentrer au vestiaire (14-15, MT). De retour sur le parquet du Hall XXL de Nantes, la formation de Dimitrii Torgovanov est bien plus déterminée que son adversaire. Cela lui permet de reprendre la main sur le match. Victor Kireev dans son but enchaîne les parades dans toutes les positions, usant même de sa tête parfois. Ils parviennent donc à maîtriser la rencontre jusqu'à ce que Langaro et Toledo retrouvent leur efficacité sur la base arrière. Mais les hommes de Washington Silva manquent de lucidité lorsqu'ils ont la possibilité de prendre les devants. Ils perdent en effet des ballons importants qui profitent aux Russes qui dans le money-time sont plus efficaces. Ils n'encaissent plus de buts et se dirigent doucement vers une victoire qui les mènera à Paris pour jouer son huitième de finale face à la Slovénie.
RUSSIE - BRESIL 28:24 (14:15) Arbitres : M. Gjeding, M. Hansen (DAN) Russie : Bogdanov (2 arrêts / 13 tirs dont 0/2 pén), Kireev (14 arrêts / 27 tirs dont 0/1 pén); Kiselev, Shishkarev, Kovalev (4/8 dont 0/1 pén), Shkurinskiy (1/3), Chernoivanov, Dereven (5/6), Chipurin (4/5), Kalarash (3/3), Shelmenko (5/8), Dibirov, Soroka (3/3), Valiullin, Zhitnikov (3/4) Brésil : Santos (2 arrêts / 12 tirs), Almeida (6 arrêts / 23 tirs dont 0/1 pén); Teixeira (1/1), Silva (2/4), Torriani (1/1), Candido, Toledo (5/10), Pozzer (5/6), Chiuffa (4/5 dont 3/3 pén), Guimaraes (0/1), Ceretta, Moraes (1/3), Novais, Ponciano (0/1), Langaro (5/12), Dutra Une Norvège écrasanteC'était un peu David contre Goliath pour le dernier match à Nantes. Les Japonais ont tenté de rivaliser avec leurs armes mais rien n'y a fait. Avec une entame de match catastrophique (0-3, 5'), les coéquipiers de Shida ont mâché le travail aux Norvégiens qui n'en demandaient pas tant. Que ce soit Bjarte Myrhol (4/5 en première mi-temps) ou les ailiers, la Norvège fait un début de match complet pour mettre tenir les Japonais à distance. Pourtant dans son but, Massatake Kimura fait des arrêts mais cela n'est pas suffisant. Ses coéquipiers ne parviennent pas à jouer ensemble face à des Norvégiens qui mettent de l'intensité physique. L'écart atteindra même les sept buts (12-19, 28') avant de retomber à 5 avant la pause (14-19, MT). Au vue de la différence entre les deux équipes, on sent que les dés sont jetés et que les Norvégiens sont nettement au-dessus. Les essais de Carlos Ortega ne paient pourtant pas. Rien ne leur permettra d'exister face à une Norvège qui joue juste et qui s'impose finalement (23-38, FM). Prochaine étape pour les Scandinaves, ce sera Albertville pour affronter la Macédoine.
JAPON - NORVEGE 23:38 (14:19)
Arbitres: Horacek et Novotny (Rep. Tchèque)JAPON: Kimura (10 arrêts / 35 tirs), Kai (3 arrêts / 14 tirs). Kochi (2/3), Kato, Watanabe, Komuro, Ueagaki (3/7), Tokuda (3/10), Kshio (1/1), Shida (0/2), Motoki (4/9), Tamakawa (3/4), Agarie (2/4), Narita (1/2), Mekaru (3/3), Doi (1/2).
NORVEGE: Christensen (19 arrêts / 42 tirs), Bergerud. Sagosen (3/6), Kykkerud (0/2), Myrhol (7/9), Overby, Tonnesen (2/4), Jondal (2/3), Bjornsen (5/5), Lindboe (5/6), Gullerud (1/1), Rod (2/5), O'Sullivan (3/4), Tangen (4/6), Johannessen (2/3).
De Nantes, Maxime Cohen