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Proligue - J4

Un week-end à couteaux tirés !

, par Mocanu

Avec trois matches remportés avec un but d’écart, un autre par deux longueurs d’avance et un match nul, la 4ème journée de Proligue a offert du spectacle et des duels très serrés. Chartres a lâché son premier point sur le parquet de Vernon (25-25) et voit revenir à sa hauteur Pontault-Combault.

Créteil se rassure

Affirmer que Créteil jouait déjà très gros vendredi soir à l’occasion de la réception de Limoges n’a rien d’exagéré. Les cristoliens, battus à deux reprises à domicile depuis le début de la saison, n’avaient déjà plus aucun joker. Emmenés par Benjamin Richart (6 buts) et Mickael Robin (12 arrêts à 40% de moyenne), Créteil n’est cette fois-ci pas passé à côté de son sujet en disposant largement de Limoges (35-28). « C'est le match qu'on attend depuis le début de la saison, c'est à dire sans temps faible qui dure longtemps » affirmait soulagé Christophe Mazel à l’issue de la rencontre. Ses joueurs  ont attendu cinq minutes avant de faire la différence contre l’un des prétendants affirmé au Top 5 en fin de saison. Un 3-0 de Csepreghi, Tej et Rodrigues rassure le public du palais des sports Oubron (6-3, 8’). Les pertes de balle adverses et l’exclusion pour deux minutes de Roby font les affaires de l’USC qui en profite pour passer un 5-0 (12-4, 13’). Dès lors, Limoges est dans les cordes et ne pourra jamais inquiéter l’ancien pensionnaire de Starligue.

« On a eu quelques temps faibles aujourd'hui, y compris en première période où on se relâche sur le plan défensif, relativise l’entraîneur val de marnais. On aurait peut-être pu prendre moins de quatorze buts aujourd'hui, mais on ne va pas faire la fine bouche sur un match aussi accompli que ça. » A la pause, son équipe avait en effet fait le plus difficile en faisant tourner son compteur en attaque comme jamais depuis le début du championnat (21-14). A l’inverse, Limoges ne pouvait que constater les dégâts, puni pour ses largesses défensives. « Cette rencontre est à l'image de nos derniers matchs contre Vernon ou Nancy à la maison, regrette Nenad Stanic. Il y a eu des phases de deux, trois minutes intéressantes mais le problème c'est qu'on n'a pas de régularité. Ce soir, on est tombé par un adversaire agacé par ses précédentes performances et il a tout donné. Ils ont été très appliqués en attaque et on n'a pas su résister à ça. Créteil a creusé l'écart et on n'est jamais revenu alors qu'on avait su le faire face à Nancy la semaine dernière à plusieurs reprises. »

La seconde période est en effet à sens unique, avec un écart qui culminera jusqu’à douze buts (28-16, 39’). Limoges a beau tout donner, Créteil est bien un cran au-dessus. « Vu les prestations produites jusqu'à présent, celle-ci n'est pas extraordinaire mais elle est de notre rang, poursuit Christophe Mazel. C'est avec ce genre de prestations qu'on va pouvoir parler d'ambitions. » Avec une troisième défaite en quatre matches, Limoges est de son côté en plein doute et en manque de points. « Pour le moment, c'est compliqué et on espère que le déplacement à Nice va nous permettre de couper cette mauvaise série » conclut Nenad Stanic.

Vernon accroche Chartres

Seule équipe à avoir réalisé le plein de points jusque-là, Chartres a dû partager un point avec Vernon au Grévarin vendredi soir (25-25). Les joueurs de Jeremy Roussel pensaient avoir fait le plus dur lorsque Nebojsa Grahovac avait profité de la cage normande vide pour donner trois longueurs d’avance à sa formation à moins de deux minutes de la fin (22-25, 58’). Mais c’était sans compter sur l’incroyable volonté du promu, poussé par son public, pour terminer en trombe avec un 3-0 de Marrochi, Indjic et Clementia à quatre secondes de la fin. Un point presque inespéré donc pour le SMV qui avait auparavant eu bien des difficultés à tenir le leader du championnat dans le dernier quart d’heure du match. Les deux formations avaient fait jeu égal une bonne partie de la rencontre (12-12 à la pause) avec Pablo Marrochi (7 buts) et Wiliam Benezit (4 buts) en artilleurs numéro un de leur équipe.

« Évidemment qu'on peut mieux gérer le money-time quand on a trois buts d'avance à deux minutes de la fin, reconnaît Jérémy Roussel dans les colonnes de « L’Echo Républicain ». Mais, pour ça, il faut des arbitres à la hauteur. C'est très difficile de venir prendre des points ici sans une paire d'arbitres de haut niveau. Là, on est déçu parce que c'est eux qui égalisent mais dans un ou deux jours, quand la colère sera passée, on se satisfera de ce match nul. » En face, Benjamin Pavoni ne cachait pas sa satisfaction. « Je suis un entraîneur heureux, avoue-t-il sur le site du SMV. Je crois que ce qu’il faut retenir, c’est la volonté des joueurs de ne pas baisser la tête. C’était mal embarqué, on était à -3 à deux minutes de la fin, mais ils y ont cru jusqu’au bout, ils ont montré qu’ils avaient du caractère. »

Pontault, Dijon et Billère de justesse

Si Vernon et Chartres ont terminé dos à dos, trois autres rencontres se sont soldées par un succès par la plus petite des marges. Premier poursuivant de Chartres au classement, Pontault-Combault a poursuivi son excellent début de saison en allant s’imposer sur le parquet de Nancy (31-32). Les pontellois, avec un excellent Grigorios Ioannou (8/8) en attaque, ont su laisser passer l’orage en première période lorsque les nancéens ont compté jusqu’à quatre buts d’avance (10-6, 18’). Costa, Bois à deux reprises et Ducreux venaient alors d’inscrire un 4-0 qui obligeait Pontault à poser son temps mort. Les visiteurs remettent alors le bleu de chauffe pour effacer progressivement leur retard et même virer en tête à la pause (14-16). Un peu sonnée, l’équipe de Stéphane Plantin repart au combat mais ne parvient pas à reprendre le contrôle des débats (18-21, 37’). Feuchtmann et Ducreux se muent en artilleurs principaux pour remettre leur formation sur de bons rails et offrir un final à suspense (26-26, 50’). Les dix dernières minutes offrent un véritable mano à mano, ponctué par les cartons rouges de Fofana et Feuchtmann pour les locaux et Jukic pour les visiteurs. Cantegrel sort quelques tirs importants tandis que Marie-Joseph offre la victoire à Pontault (31-32). Les pontellois reviennent à la hauteur de Chartres au classement.

Le derby entre Dijon et Besançon a lui aussi été très animé. Si le DMH de Jackson Richardson s’est imposé d’une courte tête (28-27) après avoir été malmené en première période (11-15, 29’), c’est surtout la fin de rencontre qui attire tous les regards. Dans un final électrique, rappelant les grandes heures des derbys entre les deux équipes, les arbitres se retrouvent au cœur des débats. « On s’est fait voler » tonne le président bisontin Christophe Vichot. Avec six exclusions temporaires pour deux minutes sifflées contre le GBDH (3 pour Dijon), les débats ont été plus qu’animés. L’équipe d’Alain Portes pourra également regretter de ne pas avoir réussi à mieux contenir l’attaque dijonnaise, qui a inscrit deux 3-0 au cœur de la seconde période (21-18, 45’). A un point seulement du duo Chartres – Pontault, Dijon confirme en tout cas sa belle forme actuelle avant d’aller défier Sélestat vendredi prochain.

Après son large succès contre Vernon (33-24), Billère a confirmé de belle manière en allant s’imposer à Cherbourg (25-26) dans un match longtemps indécis. Vergely et Ognjen, avec cinq buts chacun, ont porté leur équipe en attaque tandis qu’Arnaud Tabarand a poursuivi sur ses standards de début de saison avec 15 arrêts à 42% de moyenne. Pourtant, la JS avait réussi à trouver des solutions pour enrayer la machine béarnaise. Avec seulement un but de retard à la pause (13-14), tout semblait possible. La suite est accrochée (18-17, 43’) puis le vent tourne à l’avantage des cherbourgeois qui comptent trois buts d’avance (24-21, 50’) à l’entrée des dix dernières minutes grâce à un but de Guillard. Billère ne baisse pas les bras et revient au contact (24-24, 55’) avant de finir en trombe et de repartir avec les deux points de la victoire.

Istres et Caen font le plein

Entre deux anciens pensionnaires de D1, le duel Istres – Sélestat avait un petit parfum de play-offs avec deux candidats au top 5 à l’issue de la saison. Pourtant, le suspense a été assez limité tant les provençaux ont rapidement eu la mainmise sur le match (6-3, 11’). Avec un Branko Kankaras intenable en attaque (10 buts), secondé par Massot-Pellet (7 buts), l’attaque istréenne s’est montrée sous son meilleur jour. En face, la SAHB serre les dents pour rester au contact (9-5, 17’) avant d’encaisser un 3-0 qui se paye cash. Les visiteurs réagissent du tac au tac en passant à leur tour un 5-0 qui les laisse à trois longueurs à la pause (13-10). Istres garde ensuite le cap même si le SAHB revient à sa hauteur (16-16, 38’) sans jamais pouvoir inverser la tendance (19-17, 45’). Istres est solide et garde son matelas de sécurité jusqu’à la fin pour finalement s’imposer de deux buts (25-23).

Après deux victoires d’un but contre Créteil et Istres puis une défaite d’un but face à Cherbourg, Caen a cette fois-ci glané un succès de cinq buts (21-26) à Nice pour confirmer son très bon début de saison. Le succès des Vikings a été long à se dessiner. Les niçois ont fait jeu égal pendant quarante minutes (17-17, 38’). Guillermin et Camara s’étaient chargés de faire tourner le compteur pour le promu. Mais la mécanique niçoise s’est alors enrayée, dépassée par les velléités offensives des caennais. En quelques minutes, Nice se retrouve balayé par les attaques de Corneil et Mancelle (18-23, 53’). Les Vikings peuvent compter sur Serdarevic, toujours aussi important dans les cages, pour stopper tout retour adverse. Nice ne parvient pas à inverser la tendance et s’incline de cinq buts (21-26).

Olivier Poignard (avec K. Domas à Créteil)

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