La semaine parfaite du PSG

A une semaine de la reprise des matchs officiels, le Paris Saint-Germain a fait le plein de confiance en remportant trois matchs amicaux en quatre jours.

"Les matchs de ce weekend nous serviront à préparer le Trophée des Champions du mieux possible" disait, mercredi soir à Reims, l'arrière droit croate Luka Stepancic. Si on s'en tient aux résultats, il va être compliqué de piquer aux Parisiens le premier titre de la saison, dont ils sont les tenants. Trois victoires de dix buts en quatre jours, voilà qui vous place la barre. Commencée mercredi en Champagne, la campagne parisienne l'a été de la meilleure des manières. Saint-Raphaël a bien résisté, lâché en fin de match, mais l'addition s'est corsée et l'écart petit à petit alourdi, pour atteindre les dix unités (28-38). L'occasion de marquer son territoire face à une des formations du haut du tableau hexagonal et qui sera l'adversaire des coéquipiers de Nikola Karabatic vendredi prochain, en demi-finale du trophée des champions.

Mikkel Hansen, prophète en son pays

Après cette étape dans l'est, le carrousel parisien a pris la direction du Danemark pour y affronter Aalborg et Skjern, les deux clubs danois qui prendront part à la Champions League cette saison. De beaux adversaires, mais aussi des adversaires liés à certains parisiens, puisque la recrue Sander Sagosen portait encore les couleurs d'Aalborg la saison passée tandis qu'Henrik Mollgaard y a joué pendant trois saisons, avant de fouler le parquet de la Skjern Bank Arena pendant trois autres années. Mais personne n'a fait le moindre sentiment lors de ces deux matchs. Le même score (35-25), la même impression de puissance et de force physique pendant soixante minutes. Tous les joueurs ont évidemment participé à la fête et Paris a surtout pu faire tourner. Encore ce soir, à Skjern, seul Luka Karabatic a joué soixante minutes en l'absence de Jesper Nielsen, tandis que Mikkel Hansen a fait étal de toute sa classe. La star locale, avec quinze buts en deux matchs, a fini meilleur buteur des deux rencontres. Pas de doute, Paris est fin prêt !

Kevin Domas