CdL (M)
Paris souverain face à Dunkerque
Pour la première demi-finale de la Coupe de la Ligue, Paris a scellé sa qualification pour la finale dès la première période face à Dunkerque. Le PSG l'emporte de 7 buts (33-26) aux Arènes de Metz.
Lors du warm-up de la salle organisé par les speakers, les Arènes de Metz avaient montré la couleur : malgré une sonore communauté nordiste venue encourager Dunkerque, le public était davantage acquis à la cause du Paris-SG Handball. Sur le terrain, Paris a aussi rapidement pris l'avantage. Ce n'est pas une surprise, mais on aurait quand même pu s'attendre à un match un poil plus serré.
Dunkerque a manqué d'impact
Dunkerque prend le premier avantage du match sur un sept mètres de Baptiste Butto (0-1, 1'), mais ne sera ensuite plus jamais devant au score. Pendant les dix premières minutes, l'USDK se casse les dents sur la défense à plat du PSG. L'attaque dunkerquoise manque de tranchant pour réussir à percer la muraille parisienne, tandis qu'en face, Nedim Remili s'ouvre les voies d'accès au but (4-1, 7'). Dunkerque attend dix minutes pour marquer son premier but dans le jeu (5-3, 10'). Dunkerque revient à un but, mais Paris reprend vite le dessus, dans tous les secteurs de jeu. Les hommes de Noka Serdarusic prennent le large sur un 4-0 (8-6, 15' ; 12-6, 19'), grâce à sa maîtrise défensive et sa justesse de jeu en attaque. Dans ce laps de temps, Dunkerque perd deux ballons en attaque, et Thierry Omeyer est alors à 50% d'arrêts. L'écart est flagrant.
Une solide performance collective pour Paris
Paris a le mérite de ne pas se mettre en danger. Avec un turnover quasi nul en première période, la base arrière Remili-Karabatic-Sagosen – respectivement auteurs de 4, 3 et 2 buts dans les 30 premières minutes – est impeccable, également en défense. Les services aux ailiers sont justes, et ni Adama Keita, ni Luc Abalo ne manquent leurs cibles. L'écart de six buts se maintient logiquement à la pause (17-11, 30'), et Paris assomme l'USDK à la reprise grâce à un but de Luka Karabatic, laissé étonnamment seul par Kornél Nagy (19-11, 32'). On voit ensuite quelques bonnes choses en attaque pour Dunkerque, mais pas de quoi revenir sur Paris. William Annotel, qui a remplacé un Oleg Grams peu en réussite en cours de première période, laisse à son tour sa place à son partenaire russe à la 42e minute, avec peu d'arrêts à son actif également. Pendant ce temps, Thierry Omeyer monte en température en repoussant des penaltys de Baptiste Butto, puis de Florian Billant. Luka Karabatic donne à Paris dix buts d'avance (25-15, 42'), et Henrik Møllgaard, entré en jeu à partir de la 40e minute de jeu, donne un avantage maximale de douze buts aux Parisiens (29-17, 50'), qui récitent leur handball. Les Parisiens justifient leur statut et l'emportent facilement (33-26) . Demain, ils pourront observer s'ils sont toujours aussi populaires au warm-up.
La feuille de match
Paris-SG – Dunkerque : 33-26 (17-11).
Arbitres : MM. Buy et Duclos.
Paris-SG : Omeyer 15/39 arrêts dont 3/11 pen., Corrales 0/1 pen. – Møllgaard 1/1, Stepancic 1/1, Keita 3/5, Sagosen 3/4, Kounkoud, Damjanovic, Remili 5/9, Abalo 4/4, L. Karabatic 6/6, Hansen 6/6 dont 4/4 pen., Narcisse (cap), N. Karabatic 4/4, Nahi. Entraîneur : Zvonimir Serdarusic. Exclusions : Remili (10'), Sagosen (54').
Dunkerque : Grams 2/18 arrêts dont 0/1 pen., Annotel (cap) 2/19 dont 0/3 pen. – Rahim 3/3, Billant 7/10 dont 4/6 pen., Nagy 0/2, Soudry 2/4, Pozzer 2/2, Grocaut, Pelayo 0/4, Joli 1/1 pen., Nieto 1/1, Davyes 3/4, Langaro 2/3, Lippens, Butto 5/10 (dont 4/5 pen.), M'Tima 0/1. Entraîneur : Patrick Cazal. Exclusions : Billant (40'), Lippens (55').
Mickaël Georgeault