Proligue
Dragan Zovko aux commandes de Besançon
Relégué vendredi soir en Nationale 1, Besançon a choisi le remplaçant d’Alain Portes sur le banc pour son opération reconstruction. Il s’agit de Dragan Zovko, dont l’expertise et l’expérience seront précieuses au GBDH.
« Le projet est fondateur. C’est sur lui que tout repose, la philosophie et le sens de notre activité. » C’est ce que nous confiait Dragan Zovko il y a quatre ans lors de notre série de l’été consacrée au rôle d’entraîneur. Le technicien français va désormais avoir l’occasion de construire puis donner vie au nouveau projet de Besançon dont il va devenir l’entraîneur la saison prochaine. Relégué en Nationale 1, le GBDH a pour ambition de rapidement retrouver la Proligue, malgré un effectif à rebâtir de fond en comble.
Homme d’expérience et de convictions, Dragan Zovko fait partie de ces entraîneurs dont la vision dépasse largement le simple cadre de ses fonctions. Passionné et à l’écoute des innovations d’autres secteurs et univers, l’ancien entraîneur de Créteil, Vernon ou encore Tremblay qu’il avait maintenu en D1 après une mission commando de quelques mois en 2014, va apporter sa science au club doubiste.
« Besançon est une terre de handball »
« Je suis un homme de projet, confie à Handnews celui qui reste sur une dernière expérience au Bosna Visoko en Bosnie-Herzégovine. J’ai la capacité de co-construire son ingénierie, de l’incarner, de l’animer et de lui donner son caractère de développement. Nous savons qu’il va de pair avec son actualisation et les enjeux associés au modèle économique du handball. Et quand cela va de pair avec les ambitions et le projet du club, quand les dirigeants te font confiance et te confient les clés du camion, que tu vois ce magnifique public et que tu sais que Besançon est une terre de handball, tu ne peux pas refuser de construire ce projet avec le GBDH. »
Présent vendredi dans les tribunes du palais des sports pour le dernier match à domicile de la saison contre Chartres, Dragan Zovko a pu mesurer le potentiel intact qu’il s’apprête à façonner à sa façon dans quelques semaines. Ambitieux, celui qui a également dirigé l’équipe nationale junior du Qatar par le passé entend bien remettre Besançon à sa place, c’est-à-dire en Proligue. « Mes ambitions vont dans le sens de celles du club, explique-t-il. Il faudra d’abord construire une équipe pour remonter en Proligue, mais aussi reconstruire la filière des jeunes. Lorsque nous serons en D2, il sera alors temps de rêver aux play-offs, mais nous n’en sommes pas là. » Ses capacités de travail et d’analyse font de lui le profil idéal pour relancer le GBDH à court et moyen terme.
Olivier Poignard