Proligue
Pascal Mahé nouvel entraîneur de Caen
Suspendu "provisoirement" selon les termes utilisés par les dirigeants caennais, Dragan Mihailovic laisse sa place sur le banc des Vikings à Pascal Mahé, qui dirigera l'équipe lors des prochaines rencontres.
"La trêve va nous faire du bien" affirmait Thomas Lamora, le vice-président caennais, il y a une semaine dans les colonnes de "Ouest France". Le dirigeant des Vikings a en tout cas décidé d'opérer un changement d'importance à la tête de son équipe fanion en suspendant "provisoirement" Dragan Mihailovic "pour des raisons internes au club" selon le communiqué de presse des Vikings. Le club n'a pas indiqué quelle était la raison précise de cette suspension. Le collectif du Calvados reste sur un match nul (23-23) contre le leader Istres il y a une semaine et deux victoires ô combien importantes pour le maintien remportées au mois de mars contre Besançon (31-26) et Sélestat (28-20). Onzième de Proligue à cinq journées de la fin, Caen ne compte cependant qu'un point d'avance sur le premier relégable. Est-ce dans l'optique de ce sprint final que les dirigeants caennais ont tenté un ultime électrochoc pour sauver le club de la relégation ? Les Vikings joueront leur avenir lors des deux prochains matches contre Limoges et Billère, avant trois derniers affrontements plus relevés contre Dijon, Créteil et Pontault.
En poste depuis le printemps 2014, Dragan Mihailovic ne terminera donc pas sa quatrième saison sur le banc caennais. "Dans l'urgence, et pour répondre aux exigences de la Proligue, nous avons demandé à Pascal Mahé de prendre l’équipe en main jusqu’à la fin de cette suspension dans une mission bénévole" explique Thomas Lamora dans un communiqué. L'ancien Barjot, champion du monde avec les Bleus en 1995, revient ainsi aux sources. Né dans le Calvados, il a débuté le handball à l'ASPTT Caen. Après une expérience en demi teinte à la tête de Chartres, où il avait été remercié en octobre 2015 alors que le club était dernier de Starligue, il se lance un nouveau défi. Avec l'urgence du maintien à assurer dans les prochaines semaines.
Olivier Poignard