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La (très) grosse soufflante d'un entraîneur roumain
Lorsqu'on vous dit entraîneur caractériel, vous répondez ? Evgeni Trefilov. Si on ne comprend pas sa langue, le charismatique sélectionneur de la Russie peut en effet faire un peu peur. A ce sujet pourtant, Thierry Vincent, ancien entraîneur de Toulon Saint-Cyr, nous expliquait : "C’est amusant car beaucoup de gens sont effrayés sans même comprendre ce que Trefilov peut dire sur les temps-morts, par exemple. Lorsque je regarde les matchs avec mon épouse (ndlr : Tatiana Tchernycheva, ancienne joueuse russe), elle me traduit ce qu’il raconte sur ces temps-morts. Et il ne parle que de tactique ! Alors certes, ça peut faire un peu peur de l’extérieur mais c’est surtout parce que, lorsque les Russes parlent, ils le font en transmettant beaucoup d’émotions. Moi-même, avant, lorsque ma femme appelait sa mère, je pensais qu’elles s’engueulaient. Mais en fait non, pas du tout, c’est juste que les Russes s’expriment comme ça."
Tout doux Trefilov ? Admettons. Mais quid de Gheorghe Tadici ? De trois ans l'aîné de Trefilov (65 ans contre 62), le technicien roumain est lui aussi connu pour ses coups de sang sur le bord du terrain. Actuellement entraîneur du HC Zalau - il a entraîné ce club de 1974 à 2006 et y est revenu en 2012 -, Tadici a dernièrement fait pleurer Ana Maria Dragut, internationale de 28 ans. A deux centimètres et demi de son visage, Tadici s'est permis de pourrir sa joueuse en plein match devant tout le monde.
Entraîneur emblématique du pays, ancien sélectionneur national et actuel entraîneur de la sélection junior, Gheorghe Tadici se croit souvent tout permis. En 2010, par exemple, il avait mis plusieurs minutes à quitter le terrain après son exclusion (à partir de 1'15") lors de la rencontre Baia Mare - Zalau.
Et on a aussi retrouvé ça, une petite embrouille avec des stewards en fin de match... Et ce n'est qu'une infime partie de ses délires.