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CdF (M)

A Saran, on est entre deux eaux

, par Dalibor

Hasard du calendrier, les deux relégués de Starligue en fin de saison dernière, Saran et Massy, vont s'affronter ce soir en huitièmes de finale de la coupe de France. Pas un match à gagner absolument pour les Loiretains, qui ne peuvent pas non plus galvauder l'événement.

"On est un peu le cul entre deux chaises." En une phrase, l'entraineur de Saran Fabien Courtial a parfaitement résumé la situation dans laquelle il se trouve avec son équipe, avant qu'elle ne reçoive Massy en huitièmes de finale de coupe de France. D'un côté, la volonté de faire bonne figure pour la première de l'année calendaire à domicile. Celle aussi de relever la tête après la défaite concédée à Dijon vendredi soir en championnat et de ne pas laisser le doute s'installer, malgré les méformes physiques actuelles (Kollé, Eymann). Mais, d'un autre côté, que ce soit d'un côté comme de l'autre, on a bien compris que la confrontation la plus importante de la semaine, ce sera celle du weekend, puisque Massy recevra Saran dès samedi soir dans un match important pour la course au maintien. "L'équation est, comment parvenir à quelque chose d'historique pour le club, un quart de coupe, tout en faisant avec un effectif encore plus limité que d'habitude ? Dans ces moments un peu compliqués, c'est à moi de trouver des nouvelles solutions, d'autres motivations pour qu'on continue à aller de l'avant" appuie Courtial. Alors que les deux clubs se sont déjà croisés cinq fois depuis le début de la saison, matchs amicaux compris, le coach de Saran sait bien qu'il aura du mal à surprendre ses adversaires.

Saran à sa place ?

Surprendre, c'est d'ailleurs ce que ses joueurs n'arrivent plus à faire depuis quelques temps. Partis sur le chapeaux de roues dans le championnat de Proligue, invaincus après huit journées, les Saranais ont lourdement chuté à domicile face à Chartres. Et depuis, le moteur a des ratés. Créteil, Strasbourg, Dijon, autant de défaites à l'extérieur qui ont replongé Saran dans la meute des prétendants aux play-offs alors qu'il y a trois mois, on voyait déjà un duel avec le leader chartrain pour la montée. "On est à notre place, finalement, avec le cinquième budget. Je ne veux pas me cacher derrière ça, mais il faut être lucide sur le niveau du championnat. Chartres est au dessus, et après il y a six, sept équipes qui peuvent prétendre aux play-offs. On veut rester au contact de la deuxième place" continue Courtial qui a quand même pu enregistrer la signature de Jordan Pitre cet hiver. Certes, pour renforcer offensivement la base arrière, ce n'est pas Yosdany Rios, qui était également annoncé dans le hall des arrivées de l'aérodrome d'Orléans, mais en défense, cela tient la route. En matière de recrutement, Saran n'a pas vraiment su à quel saint se vouer cet hiver. Se mettre en danger financièrement et jouer le va-tout pour la montée, ou rester raisonnable. La deuxième option l'a emportée. Comme un symbole des dilemmes que doit résoudre Fabien Courtial, à tous les étages.

A Tremblay et à Chartres, ça bouge

Puisqu'on parle de recrutement, les choses bougent un petit peu partout. Et à Tremblay, qui reçoit le Paris Saint-Germain dimanche après-midi, on a jusqu'à présent surtout entendu parler des renouvellements de contrat. Luka Sebetic, Erwann Siakam et Patrice Annonay ont déjà paraphé des extensions, et ils devraient pas être les derniers. Felipe Borges devrait, lui aussi, rester encore un petit peu en Seine Saint-Denis. Mais qui dit arrivée d'un nouvel entraineur sur le banc, dit aussi nouvelles recrues. Et le club tremblaysien ne devrait pas tarder à officialiser l'arrivée de Juan del Arco sur la base arrière, en plus de celle de Michal Kopco au poste de pivot. Une vieille connaissance de Ratsko Stefanovic, le futur entraineur, qui a déjà dirigé le joueurs lors de son passage sur le banc à Ivry. Chartres, qui se déplace à Aix, a déjà commencé à tout anticiper, en engageant Wael Jallouz cet hiver, jusqu'en 2020. Montée ou pas montée, les contrats de Robin Molinié, Louis Roche, Ricardo Candeias et Sylvain Kieffer ne seront pas prolongés. Au contraire de celui de l'entraineur Jérôme Delarue. Tandis que, selon nos informations, Vid Kavticnik privilégierait un projet plus attrayant sportivement sur le court-terme que celui proposé par le leader de Proligue, avec lequel il a été en contact.

Du second échelon, il restera au moins un élément en quarts de finale, et peut-être même deux. Si tant est que Nancy, second au classement, ne se fasse surprendre par le petit Poucet, le CPB Rennes, dernier club de N1 encore en lice. De son côté, Nîmes, finaliste l'an dernier, rendra visite à Nantes, dans un remake épique de l'affaire de la table de marque de la saison. Si les USAMistes s'étaient déplacés pour rien en mars dernier, cette fois le match devrait bien avoir lieu. Enfin, trois autres matchs mettront aux prises équipes de l'élite : Dunkerque-Toulouse, Istres-Montpellier et Chambéry-Saint-Raphaël.

Le programme des huitièmes Mercredi 6 février Aix - Chartres à 20h00 Dunkerque - Toulouse à 20h00 Istres - Montpellier à 20h00 Saran - Massy à 20h30

Jeudi 7 février Chambéry - Saint-Raphaël à 20h05 (en direct sur La Chaine L'Equipe)

Dimanche 10 février Nancy - CPB Rennes à 17h00 Tremblay - Paris à 17h00 Nantes - Nîmes à 17h00

Kevin Domas

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