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Dijon aimerait sortir des play-downs
Habitué aux play-downs depuis deux saisons, Dijon aimerait retrouver une place dans la première partie de tableau et espère que ses bases durables lui permettront d'entrevoir une éclaircie avec la venue d'un nouveau coach.
Depuis deux saisons, la JDA Dijon essaie de changer pour pouvoir retrouver des couleurs et essayer de voir plus haut dans le classement. L’an passé, le club changeait d’identité et de propriétaire, passant du CDB à la JDA. Cette saison, il a changé d’entraineur, fait appel à Christophe Mazel et Christophe Maréchal, emblématique du club bourguignon, est devenu directeur sportif. « Jusqu’à présent, ça se passe plutôt pas mal pour le basket, on va essayer de faire pareil avec le hand, confiait Clément Forgeneuf qui représentait le président Thierry Degorce à la conférence de rentrée de la Ligue Butagaz énergie. On a souhaité garder une grande partie de l’effectif pour construire dans la durée et apporter une petite touche de changement en faisant venir Christophe (Mazel) pour remplacer un autre Christophe (Maréchal). On compte sur lui pour nous faire sortir des play-downs parce que ce n’est pas marrant quand on y est et faire un petit peu mieux dans les saisons à venir ». Après avoir obtenu sa qualification européenne (en Coupe EHF) à l’issue de la saison 2016-2017, Dijon n’est plus parvenu à se maintenir dans la partie haute du classement. L’exercice 2017-2018, avec un changement de président avait été compliqué et les Dijonaises avaient arraché leur maintien en toute fin de saison, terminant à la 11e place (devant Le Havre). Au printemps dernier, le maintien était arrivé un peu plus tôt mais le club souhaiterait tout de même éviter de passer par cette case play-down en 2020. C’est donc pour cela qu’il est parvenu à conserver son ossature avec les prolongations de Barbara Moretto (2020), Julie Dazet (2020), Déborah Kpodar (2020) et Johanna Lathoud (2021) à laquelle deux recrues ont été ajoutées, Christina Elm (Savehof) et Ekatarina Vetkova (Brasov).
Dans ces habitués des play-downs depuis deux saisons, on retrouve aussi Bourg-De-Péage, qui, légitimement, aimerait pointer le bout de son nez dans la première moitié du classement, même si la tâche parait encore compliquée. Le club connait cette année son premier changement majeur dans le collectif depuis son accession dans l’élite avec sept arrivées pour neuf départs. « Daniel (Senecloze, le président) aimerait qu’on joue les play-offs, je ne suis pas sûr qu’on y arrive, avouait justement Camille Comte. Il y a d’autres équipes qui sont meilleures que nous. J’ai changé la moitié de mon équipe, j’apprends encore les prénoms des joueuses tellement j’en ai changées » s’amusait le coach dromois en conférence de presse. « C’est un nouveau cycle qui démarre, quand je suis arrivé il y a quatre ans, on avait construit un groupe pour monter en première division et y rester, là on en construit un pour arriver en play-offs et y rester dans les prochaines années ». Il faudra donc rebâtir une fondation solide pour Camille Comte et tenter de gravir les échelons, comme cela a été fait sur les deux saisons passées en Ligue Butagaz Energie.
Mérignac en petit Poucet
Derrière, même si Mérignac a l’envie de bien figurer pour son retour dans l’élite, la tâche paraît tout de même compliquée et l’apprentissage risque d’être rude. « On aimerait semer des cailloux pour nous montrer le chemin du maintien en LFH, s’amusait Pascal Morganti à la maison du handball. On a structuré le club autour d’un recrutement de joueuses qui ont envie. On aimerait prendre l’exemple de clubs comme Chambray ou Bourg-De-Péage qui sont montés et restés à ce niveau ». Mais avec toute l’envie du monde, les Girondines devront vite se faire au rythme de la Ligue Butagaz Energie (un déplacement à Nice en première journée et la réception de Brest pour la deuxième). Le groupe est composé de joueuses qui ont l'expérience de ce championnat (Audrey Bruneau, Nelly Carla Alberto, Marine Desgrolard, Maëva Guillerme) et pourrait essayer de jouer les troubles fêtes pour essayer de pérenniser sa place au sein de la Ligue Butagaz Energie mais la mission, pas impossible, ne sera pas évidente.Maxime Cohen (avec K. Domas).