LdC (M)
Nantes qualifié, Paris toujours premier
Les deux clubs français en lice en Champions League aujourd’hui se sont imposés. Si le H a assuré sa place en huitièmes de finale, Paris a presque la sienne en quarts.
La joie de Rock Feliho au coup de sifflet final était à la mesure du soulagement de ses coéquipiers. Nantes a pris les points sur le terrain de Skjern, montrant une sacrée force de caractère pour aller chercher son billet pour les huitièmes de finale, le troisième en autant de saisons. Les Nantais ont su renverser la vapeur après un début de match catastrophique. Menés 0:4 après cinq minutes, on imaginait déjà les hommes de Thierry Anti obligés à l’exploit dans les prochaines semaines pour se qualifier… Il n’en a rien été. La moitié du déficit avait été comblé à la pause (17-15) et la défense a fait le reste. Grattant un nombre improbable de ballons, la défense nantaise a offert à Julian Emonet et David Balaguer les munitions pour d’abord revenir au score, puis pour passer devant dans les derniers instants. Et grâce à deux arrêts précieux de Kevin Bonnefoi, les Nantais se sont imposés (34:32). Avec cette victoire, ils assurent leur présence en huitièmes de finale de la Ligue des Champions.
Paris, de son côté, a bien failli pouvoir se qualifier direct pour les quarts de finale. Mais Szeged, malmené par Zaporozhye, s’en est sorti presque par miracle (30-29). Il fallait donc, pour les joueurs de la capitale, s’imposer face à Zagreb pour avancer encore un peu vers cette première place. Vainqueurs 35-29, ils n’ont désormais plus besoin que d’un point pour se l’assurer. Ce soir, ils ont livré “une première période parfaite” selon les dires de leur entraineur Raul Gonzalez. Une défense compacte, des contre-attaques éclairs de Nedim Remili et Uwe Gensheimer, à la pause, Paris comptait déjà six longueurs d’avance (19-13). Qui allaient bientôt devenir neuf, alors que Mikkel Hansen offrait un récital. Les Croates ont bien réagi, remontant jusqu’à -3, mais Nédim Rémili a su mettre un dernier coup de boost pour permettre aux siens de s’imposer.
Kevin Domas