LDC - Tour principal
Brest - Metz, un duel à deux visées

Un même match pour à des fins différentes
 C'est donc en partie pour cela que, Thierry Weizman et Gérard Le Saint se refusent à parler de rivalité sportive entre les deux clubs. Chacun veut voir regarder ses objectif en face, sans réellement regarder ce qui se fait à côté. Quand le Brestois nous expliquait son club n'était que finalement  "un petit jeune" qui ne jouait pas dans la même cour que Metz, le Messin notait l'importance qu'il donnait à la pérennité du succès du sien. '"Il faut savoir garder sa personnalité et ne pas regarder au travers des modèles des autre, il faut qu'on parvienne à garder notre marque de fabrique à savoir pour nous, la formation, jouer avec le plus de joueuses locales ou françaises, chercher un état d'esprit d'attachement au club et faire passer la structure avant toute chose".
Si aujourd'hui nous allons assister à la première rencontre de l'histoire entre deux clubs français en Ligue des Champions, il ne faut pas oublier que l'un rêve de Final Four quand l'autre a déjà rempli sa part du contrat en atteignant le tour principal. C'est pour cela qu'outre la dimension nationale que prend cette rencontre européenne, Thierry Weizman se veut pragmatique et ne pas oublier l'importance des points pris à l'extérieur. "Pour nous, ce n'est ni plus ni moins qu'un match de Ligue des Champions à l'extérieur que ce soit à Brest ou ailleurs ça ne change absolument rien. Cela fait deux saisons qu'on tombe en quart de finale de cette compétition et qu'on sait toute l'importance de ce tour principal quand on veut avoir un quart abordable pour espérer se qualifier pour un Final four. Pour l'avoir, il faut gagner tous nos matchs à domicile et grappiller quelques points à l'extérieur" nous indiquait-il. Tandis qu'à Brest, le but est désormais de faire bonne figure dans un groupe où on ne peut espérer mieux qu'une quatrième place et potentiellement affronter Györ en quart de finale. "A partir du moment où nos objectifs en Coupe d'Europe sont déjà atteints, on est plutôt sereins et l'idée c'est de ne pas faire comme la dernière fois en championnat, (ndlr: le 29 décembre dernier, Metz l'avait emporté à Brest (20-35) pour le compte de la 13e journée) de montrer un meilleur visage, expliquait Gérard Le Saint. Pour nous, l'objectif est clairement le championnat, donc nous n'avons pas de pression particulière sur une rencontre comme ça. On est là pour apprendre". Metz doit en effet repartir à la conquête de la première place qui pourrait être prise en cas de victoire, si Rostov remporte son duel face à Buducnost. Même si cette affiche aurait pu avoir une toute autre importance d'un point de vue comptable en championnat de France, aujourd'hui elle n'est ni plus ni moins la rencontre entre un Metz mort de faim qui veut engranger le moindre point avec ce Final Four de Budapest toujours en vue et un Brest qui continue de se faire les griffes sur un tapis de luxe, pour sa première participation au tour principal malgré de l'expérience à tous les postes.
C'est donc en partie pour cela que, Thierry Weizman et Gérard Le Saint se refusent à parler de rivalité sportive entre les deux clubs. Chacun veut voir regarder ses objectif en face, sans réellement regarder ce qui se fait à côté. Quand le Brestois nous expliquait son club n'était que finalement  "un petit jeune" qui ne jouait pas dans la même cour que Metz, le Messin notait l'importance qu'il donnait à la pérennité du succès du sien. '"Il faut savoir garder sa personnalité et ne pas regarder au travers des modèles des autre, il faut qu'on parvienne à garder notre marque de fabrique à savoir pour nous, la formation, jouer avec le plus de joueuses locales ou françaises, chercher un état d'esprit d'attachement au club et faire passer la structure avant toute chose".
Si aujourd'hui nous allons assister à la première rencontre de l'histoire entre deux clubs français en Ligue des Champions, il ne faut pas oublier que l'un rêve de Final Four quand l'autre a déjà rempli sa part du contrat en atteignant le tour principal. C'est pour cela qu'outre la dimension nationale que prend cette rencontre européenne, Thierry Weizman se veut pragmatique et ne pas oublier l'importance des points pris à l'extérieur. "Pour nous, ce n'est ni plus ni moins qu'un match de Ligue des Champions à l'extérieur que ce soit à Brest ou ailleurs ça ne change absolument rien. Cela fait deux saisons qu'on tombe en quart de finale de cette compétition et qu'on sait toute l'importance de ce tour principal quand on veut avoir un quart abordable pour espérer se qualifier pour un Final four. Pour l'avoir, il faut gagner tous nos matchs à domicile et grappiller quelques points à l'extérieur" nous indiquait-il. Tandis qu'à Brest, le but est désormais de faire bonne figure dans un groupe où on ne peut espérer mieux qu'une quatrième place et potentiellement affronter Györ en quart de finale. "A partir du moment où nos objectifs en Coupe d'Europe sont déjà atteints, on est plutôt sereins et l'idée c'est de ne pas faire comme la dernière fois en championnat, (ndlr: le 29 décembre dernier, Metz l'avait emporté à Brest (20-35) pour le compte de la 13e journée) de montrer un meilleur visage, expliquait Gérard Le Saint. Pour nous, l'objectif est clairement le championnat, donc nous n'avons pas de pression particulière sur une rencontre comme ça. On est là pour apprendre". Metz doit en effet repartir à la conquête de la première place qui pourrait être prise en cas de victoire, si Rostov remporte son duel face à Buducnost. Même si cette affiche aurait pu avoir une toute autre importance d'un point de vue comptable en championnat de France, aujourd'hui elle n'est ni plus ni moins la rencontre entre un Metz mort de faim qui veut engranger le moindre point avec ce Final Four de Budapest toujours en vue et un Brest qui continue de se faire les griffes sur un tapis de luxe, pour sa première participation au tour principal malgré de l'expérience à tous les postes.
Maxime Cohen
Brest - Metz 17H45 beIn Sports 1 [standings league_id=72]