Starligue - J24
Chambéry gère sa préparation
Chambéry s'est imposé face à Toulouse 35 à 27 dans une rencontre dirigée de bout en bout. Avec la finale de coupe de France dans l'esprit à trois jours du rendez-vous, les savoyards n'ont pas tremblé et ont pu gérer leurs forces. Pou Toulouse, la fin de saison s'allonge.
L'issue du match ne devait pas être un hasard pour Chambéry : dans la course à l'Europe, la 4e place est une assurance que veulent les savoyards... Quelque soit l'issue du match de samedi, en finale de coupe de France : « La peur c'était la crainte de se blesser : on veut tous jouer cette finale ! Mais on a fait la part des choses, souffle Julien Meyer » Une vraie incertitude, ces blessures. En fin de saison, les corps encaissent mal l'enchaînement des matches ; les blessures au pied la semaine passée de Hugo Brouzet (fin de saison probable) et Alejandro Costoya (absent samedi) en sont des durs rappels. Même s'il faut ajouter le retour surprise de Romain Briffe dans la balance, un nouveau coup aurait été rude à encaisser à quelques jours du match de l'année : « Cet écart dès le quart d'heure de jeu nous a permis de faire tourner et d'économiser des forces. »
Chambéry a d'ailleurs bien géré son rythme. Un round d'observation face à l'attaque à sept de Toulouse et sa défense avancée (2-2, 4e), puis le coup d'accélération marqué par les arrêts de Yann Genty et les buts de Alexandre Tritta pour laisser les visiteurs hagards, et revenus sur des propositions plus classiques (9-3, 10e). Un score qui s'équilibre ensuite, Toulouse se remettant en avant par l'intermédiaire de Jordan Bonilauri (5 /6 à la pause). Les habitués du phare gèrent cependant très bien le rythme à l'image du dernier but au bout du refus de jeu (19-13, MT). « On a vraiment bien bien géré de A à Z, ce qui va permettre de garder une certaine fraîcheur. »
Ne rien galvauder
Finalement, hormis les Toulousains sortis rapidement tête basse, le seul qui avait des reproches à se faire à l'issue de la rencontre était... l'entraîneur, Erick Mathé : « On a vite pris les rennes de la rencontre, et on est un peu tombé dans la facilité... » La peur de rater le rendez-vous de samedi sur un mauvais choc ? « Sûrement un peu d'excuse de se protéger pour la suite. » Reste que en face, peu de monde hormis Przybylski (4/10) et Bonilauri (8/10) furent concernés. Un bon concours de circonstances, dont l'entraîneur profite pour pouvoir envoyer une grande partie du centre – Damiani, Benhalima (futur toulousain) – et des jeunes – Richert et Meyer, une fois l'écart assuré (21-16, 39e). « L'essentiel est là. Il fallait pouvoir s’asseoir demain dans le fauteuil devant Montpellier-Nantes l'esprit tranquille. C'est chose faîte et c'est le principal. » Au coup de sifflet (35-27, SF), Chambéry avait fait sa part et apprendra rapidement la défaite de Nîmes à Paris. L'Europe est doublement à portée de main.
La feuille de match
Chambéry - 35
Yann Genty (GB - 14/35 à 40% et 1 but) ; Julien Meyer (GB - 3/9 à 33%) – Nori Benhalima (0/1) ; Queido Traoré (3/4) ; Alexandre Tritta (5/6) ; Clément Damiani (2/2) ; Benjamin Richert (3/3) ; Antoine Léger ; Gerdas Babarskas (4/6) ; Romain Briffe ; Johannes Marescot (1/1) ; Pierre Paturel (3/3) ; Quentin Minel (Cap - 3/7) ; Fahrudin Melic (7/8 dt 1/2 à 7m) ; Niko Mindegia (2/3) ; Arthur Anquetil (1/3).
Joris Labro (GB - 11/42 à 26%) ; Theo Gehin (GB) – Teo Jarry (1/1) ; Pierrick Chelle (5/9 dt 3/5 à 7m) ; Markus Olsson (4/10) ; Rafal Przybylski (3/6) ; Pierre Halimi ; Tom Bertini ; Arnau Garcia (2/3) ; Maxime Gilbert (0/1) ; Matis Gardent (1/2) ; Alvaro Ruiz Sanchez ; Ferran Sole Sala ; Gael Tribillon (2/5) ; Jordan Bonilauri (8/10).