Starligue
Paris, champion (aussi) des diffusions TV
Comme la saison passée, le PSG a été le club le plus diffusé par BeIN Sports en championnat. Dix-sept rencontres des joueurs parisiens ont été retransmises en direct, contre quinze pour son dauphin, Montpellier.
Scrutées, souvent commentées et matières à des débats sans fin, les affiches de Starligue diffusées en direct sur BeIN Sports le mercredi et jeudi répondent souvent à un savant mélange d’intérêt sportif, d’attractivité des clubs et des joueurs qui les composent, et d'une volonté équilibrer les diffusions entre les équipes du haut de tableau. Avec ses internationaux et ses stars connus au-delà du passionné de handball, conjugués à sa saison très réussie en championnat, le PSG se retrouve logiquement en tête du nombre de diffusions télé. BeIN Sports a retransmis 17 matches des parisiens en direct, soit un de moins que la saison passée. Les parisiens avaient déjà été les plus visibles il y a un an.
Nîmes, une visibilité TV triplée en deux ans
Derrière les parisiens, la logique du classement sportif est respectée avec Montpellier qui occupe également la seconde place des diffusions. Les joueurs de Patrice Canayer comptent 15 retransmissions au compteur, soit plus que la saison passée (13 matches) mais moins qu’il y a deux ans (16 matches).
Le trio composé de Nantes, Nîmes et St Raphaël a quant à lui eu les honneurs des caméras à 12 reprises cette saison en Starligue. Preuve de leur nouveau statut, les nîmois sont passés de quatre diffusions il y a deux ans à huit la saison passée et désormais douze. Nul doute que l’arrivée de Michaël Guigou la saison prochaine devrait accroître encore davantage la visibilité nîmoise sur les canaux principaux de BeIN Sports (l’ensemble des rencontres sera diffusé en direct à partir de septembre).
Si Chambéry a dû attendre la sixième journée de Starligue pour être diffusé, le club savoyard a ensuite souvent été à l’honneur. Au total, les chambériens ont été visibles à onze reprises sur BeIN Sports, terminant à la sixième place de ce classement des diffusions.
Tremblay et Pontault privés de direct
Aix (9 diffusions) et Dunkerque (7 diffusions) constituent les dernières équipes de ce premier peloton. Handicapé par une première partie de saison difficile, avec une place de relégable pendant plusieurs mois, Toulouse n’a été visible qu’à trois reprises en direct. C’est deux fois moins qu’il y a deux saisons pour le Fenix. Traitement identique pour Cesson, relégué en Proligue, qui a dû se contenter de trois directs. C'est cependant plus qu’Istres (2 diffusions) et Ivry (1 diffusion), boudés par le diffuseur du championnat. Ivry, dont le gymnase Delaune se prête très peu aux retransmissions TV, a rarement été visible en direct ces dernières saisons, avec deux retransmissions en 2016-2017 et une seule en 2017-2018.
Pour la première fois lors des trois dernières saisons, deux clubs n’ont jamais été diffusés en direct. Il s’agit de Tremblay, pourtant neuvième de Starligue, et Pontault, lanterne rouge du championnat. Saran et Massy il y a un an, et Sélestat il y a deux ans avaient eu le droit à une rencontre en direct. Les clubs les moins huppés de Starligue n’auront plus ce type de problématique à partir de septembre prochain puisque toutes les rencontres de championnat seront visibles en direct sur les différents canaux de BeIN Sports.
Olivier Poignard