EdF (M)
Les conditions pour y croire
L'équipe de France s'est peut-être inclinée lors de son entrée en lice dans le championnat d'Europe, face au Portugal (25:28), mais elle peut encore accéder au tour principal, sous certaines conditions.
Une chose est certaine, l'équipe de France a, à l'heure qu'il est, son destin entre ses mains dans ce championnat d'Europe 2020. Pour se qualifier pour le tour principal, il lui faut remporter ses deux prochaines rencontres, face à la Norvège demain et la Bosnie-Herzégovine mardi. En prenant en compte que la victoire face à la Norvège devra être sur un écart égal ou supérieur à quatre buts. Mais, même avec quatre points, les bleus pourraient quand même être contraints de rentrer à la maison. Le scénario idéal serait, alors, de remporter la rencontre de dimanche sur un écart maximum et de croiser les doigts pour que le Portugal domine la Norvège ensuite. Ou que la Norvège l'emporte face au Portugal, mais sur un écart insuffisant pour combler le goal-average à trois équipes possédant quatre points après la dernière journée. Autant dire que tout cela reste, pour l'instant, bien hypothétique et compliqué à anticiper.
Dans un scénario positif à l'extrême, l'équipe de France a toujours mathématiquement la possibilité de rejoindre le tour principal en faisant match nul avec la Norvège demain. Si les Norvégiens venaient en suite à perdre contre le Portugal mardi, Norvège et France compteraient trois points à la fin du groupe préliminaire. Avec le même nombre de points et de buts dans la confrontation directe, match nul oblige. Les deux équipes seraient alors départagées par la différence de buts générale. Qui pourrait tourner à l'avantage des hommes de Didier Dinart s'ils parvenaient, mardi, à dominer la Bosnie-Herzégovine avec un écart conséquent et d'au moins six buts. Une défaite face à la Norvège dimanche pourrait même, en théorie, laisser les tricolores dans la course. Mais il faudrait, pour cela, que le Portugal s'incline face à la Bosnie demain en début d'après-midi et face aux Norvégiens mardi. Autant dire que cette option reste plus qu'hypothétique.
A Trondheim, Kevin Domas