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EHF Cup (M)

Trois clubs français en lice

, par Dalibor

Trois clubs français seront sur la ligne de départ de la coupe EHF ce weekend. En espérant être les premiers tricolores à soulever le trophée.

Quatre finales, autant d'échecs. Tel est le bilan contrasté des clubs français en coupe EHF, dont la dernière édition commence ce weekend. Le contraste est saisissant avec les voisins allemands, qui n'ont laissé passer qu'une seule des sept éditions disputées depuis l'instauration de la nouvelle formule, en 2012. Qui deviendra donc ancienne dès l'été prochain. En attendant, et c'est une première depuis 2015, trois clubs représenteront la Starligue cette saison. Seul l'Allemagne, avec ses quatre représentants, a fait mieux. Mais que ce soit Nantes, Aix ou Nîmes, tous n'auront pas les mêmes aspirations dans la compétition. Le H, double finaliste en 2013 et 2016, peut légitimement espérer accéder au dernier carré, d'autant plus que le tirage au sort lui a réservé une poule relativement abordable. Magdeburg sera certainement son outsider numéro un, tandis que Leon et Velenje représentent des adversaires bien plus abordables. Ce sera d'ailleurs face aux Espagnols que Nantes entamera sa campagne, une rencontre sous forme de retrouvailles pour Alberto Entrerrios avec son mentor Manolo Cadenas. "Il a changé ma façon de voir le handball, il m'a fait franchir un palier" dit l'entraineur nantais à propos de Cadenas. Si le championnat, de son propre aveu, reste la priorité du H cette saison, "la coupe EHF reste également un objectif très important pour le club."

Pour Aix et Nîmes, les attentes sont quelques peu différentes. Première phase de poules pour les premiers, retour après 25 ans d'absence à ce niveau de compétition pour les autres, on ne donnera pas aux deux représentants français l'étiquette de favori. Mais ils auront clairement une carte à jouer derrière leurs ténors allemands respectifs. Le PAUC rentrera dans le vif du sujet avec la réception des Füchse Berlin, finalistes de la compétition la saison passée et vainqueurs en 2018. On ne pouvait pas rêver mieux, certes, mais Aix se retrouve face à une équation difficile à résoudre. Avec de nombreux blessés (Bonnefond, Kavticnik, Ong, Cingesar), il va falloir être malin pour garder de la fraicheur physique pendant les quatre semaines qui arrivent, à un rythme de deux matchs par semaine. Surtout pour devancer La Rioja et Tatabanya, des équipes certes abordables, mais aux joutes nationales bien moins énergivores. Le problème est le même, les blessures en moins, pour l'USAM et Franck Maurice. "On ne sait pas trop comment on va gérer ça, on est bien armé mais notre capacité de récupération et à enchainer les matchs est une petite inconnue. En tout cas, il y a beaucoup d'excitation à l'idée de commencer cette phase de poules" disait hier matin l'entraineur nîmois. Et quoi de mieux pour débuter que les Rhein-Neckar Löwen, l'autre grandissime favori de la compétition ? "La dernière fois que j'y suis allé, avec Montpellier, on avait dix buts de retard après un quart d'heure. C'est pour dire le niveau de cette équipe" résume Michaël Guigou, dont l'expérience sera primordiale pour les jeunes Gardois. Eux devront trouver un chemin entre Rhein-Neckar, le demi-finaliste de la dernière édition Holstebro et les Espagnols de Cuenca pour arriver en quarts de finale. Autant dire que la route est encore longue et semée d'embûches.

Kevin Domas

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